Cette « charte des poules », issue de nos expériences, intéresserait ceux ou celles qui voudraient adopter ou cotoyer des poules? Sans coq pas d’élevage, mais les poules seraient issues d’élevage…
Comme dans une famille, beaucoup de personnes maintiennent leurs poules dans un état de dépendance:
– Ils les enferment, ce qui va souvent de pair avec la coupe de leur seul plaisir et moyen de défense: les plumes des extrémités de leurs ailes, qui leur servent normalement à prendre leur envol en présence d’un prédateur.
– Ils leur donnent une nourriture fabriquée, parfois même du pain! Une étude scientifique démontre que le pain et le blé tel qu’il a été modifié par l’homme, rend les animaux agressifs et malades: souris, chevaux, poules, etc.
– Ils choisissent des races qui font de gros oeufs, mais qui ont souvent perdu l’instinct d’aller dormir dans les arbres plus sécurisants et hygiéniques à l’abri des fouines et renards. Il existe cependant des endroits où quelques doux rêveurs collectionnent des races plus petites, rustiques, avec des caractères visuels et affectifs variés parfois étonnants. Bien que libres, elles aiment rester autour et même si elles le peuvent, dans les maisons.
Un abri pour que les poules passent la nuit a toujours l’inconvénient de favoriser la transmission et la culture de parasites, l’endroit est confiné et non rincé par la pluie, et le micro biotope y est incomplet. Mais s’il en est décidé un, parce qu’il fait très froid et pour des poules malades ou inadaptées, ou par paresse de rechercher les oeufs (mais même en présence d’un abri, il y a toujours plusieurs lieux de ponte), pour le rendre inaccessible aux fouines il faudrait le percher sur pilotis avec une surface horizontale entre chaque poteau et l’abri, comme un disque ou planche d’au moins 50 cm de diamètre ou coté.
Pour les protéger des prédateurs: préserver l’intégralité de leurs ailes, les encourager à dormir dans un arbre ou buisson.
Un autre argument allant vers l’enfermement des poules est de préserver les semis du potager au printemps.
Il y aurait peut-être des alternatives:
– enfermer les potagers
– ou enfermer les poules le seul temps du semis?
– il existe des filets pour fermer le « toit » d’un enclos.
Dans ce cas il faudrait grillager le dessus du poulailler élargi, en incluant quelques arbres ou perchoirs, afin de leur laisser toutes leurs ailes qui est leur seul moyen de défense face aux prédateurs…
Un grillage est soit végétalisé (grimpants persistants) ou même réalisé avec des éléments vivants (enracinés, « sur pied »): osier, noisetier, bambou, …
J’ai plusieurs fois remarqué qu’elles ne mangent pas la plupart des plantes elles préfèrent la salade et la chicorée, quant aux fruits elles ne s’y attaquent que lorsqu’ils sont gâtés, donc on se concurrence pas la plupart du temps.
Pas d’insecticides chimiques contre vers intestinaux (et puces):
selon:
http://fr.scribd.com/doc/77436753/Impacts-des-vermifuges-sur-la-faune-sauvage
les animaux sauvages n’ont pas besoin d’etre vermifugés: ils ne dorment pas dans leurs excréments. les poules, par exemple, iraient instinctivement dormir dans un arbre, assez loin de leurs crottes, lavées par la pluie et certains coléoptères.
les vermifuges font disparaitre les chauve souris, ce que confirme aussi les liens indiqués au chapitre des moustiques.
Le chant du coq je suis pas fan… dès 3H30 du matin… Et lorsque je mangeais des oeufs, l’idée qu’ils soient fécondés non plus…
Une fille m’a dit que la présence d’un coq assurerait leur bien être, j’ai trouvé ça assez sympa, mais les poules que nous avons eues souvent en liberté ne sont pas allées dans la ferme du voisin chercher le coq.
Une autre discussion est celle du compost; il y a une place pour les « déchets » de fruits et salades dans l’extension du poulailler, à l’écart du passage (et loin de l’entrée). En été elles adorent le melon, et j’en ai ramené des centaines de kilos glanés chez le producteur bio, alors pour éviter que ça pourrisse dégueulassement, c’est comme avec les toilettes sèches, il suffit d’y incorporer en plusieurs fois une quantité supérieure de copeaux ou broyâts de feuillus. En plus, cela conserve (jusqu’à 1 an) les graines qu’elles adorent, pour en faire une réserve qu’elle gratteront plus complètement en cas de disette: une sécurité pour elles si elles sont enfermées et mal nourries 🙁
Les oeufs sont (sauf exception annuelle de couvaison) oubliés par les poules; si on ne les ramasse pas, ils pourrissent, tout comme les fruits.
Pour savoir si un oeuf est frais, le mettre dans l’eau. S’il est en dessous de la surface, il est frais. S’il touche la surface de l’eau, il est limite. Si une partie de la coquille dépasse au dessus de la surface de l’eau, le jaune n’est plus bon et il serait plus prudent de ne plus le consommer.
Ici Les poules ne sont pas tuées ni mangées. C’est un à-priori ou une sensibilité. Les chasse est interdite ici. Bien que ce soit peut être plus cohérent que d’encourager la filière de l’élevage en achetant des portions d’animaux morts après avoir vécu enfermés toute leur vie. Cela privilégie aussi la sécurité et la « chasse photographique » ou une certaine tranquillité et le respect des sensibilités.
Je suis d’accord que tuer ne nous est pas fondamentalement naturel. Sinon on croquerait dans l’animal vivant, en toute décontraction pendant le repas en famille.
Tuer avec outils et préparation culinaire sont des artifices culturels ayant permis de survivre à la période glaciaire de la préhistoire.
Chacun peut faire son expérience d’abattage ou de chasse dans une ferme ou avec les chasseurs.
Des lapins « domestiques » vivent en liberté, et les chiens sont interdits ou exceptionnellement strictement tenus en laisse pour que le « maître » ramasse leurs crottes et protége les hérissons (dont la menace n°1 est le chien).