La friche est la 1ère étape vers la forêt comestible nourricière parfaite.

Pourquoi penser défrichage??
la roncière ou la friche d’arbustes type aubépine genet* (etc) est le terrain idéal pour ombrer et aider les semis, ensuite les arbres ayant besoin de soleil dépassent les broussailles qui disparaissent par manque de soleil et apparaissent des arbustes tolérant l’ombre. Cela est vrai avec les variétés botaniques (dont je recense les plus délicieuses), botaniques = sauvages qui se reproduisent fidèlement par semis. Et aussi avec des arbres greffés, je publierais bientôt es photos comparatives sur les 100 fruitiers que nous avons plantés à Aix-en-Provence: ils y poussent jusqu’à 4 fois plus vite qu’en plein champ découvert.
Le risque incendie est réduit ou nul en cas de bonne irrigation, hydratation du sol. Et il y a des « broussailles » qui sont peu inflammables, nous apprendrons prochainement à les reconnaitre avec MORGAN.
« Défricher » à la facon mécanisée est « peine perdue », car tout repousse jusqu’à ce que les arbres de plus en plus grands y fassent leur place, ainsi que les arbustes d’ombre (foret a plusieurs étages de feuillus et persistants).
En plus, une débroussailleuse crée un environnement hostile, traumatisé, dangereux pour les pieds nus.
Tout naturellement, un terrain nu se couvre d’abord de buissons et broussailles « de soleil » qui quelques décennies plus tard laissent la place à des arbres plus grands.
Le meilleur moyen, à long terme et sans efforts, de ne plus avoir de « broussailles », c’est de les laisser pousser vers le haut: en coupant ls branches basses près du tronc pour permettre au bourrelet cicatriciel de refermer la plaie (et non pas couper a 1 ou plusieurs cm du tronc, ce qui entrainerait soit la repousse de la même branche soit le pourissement jusqu’à l’intérieur du tronc et finalement un arbre creux à longévité réduite). Ainsi, on forme un parasol, avec un tronc vertical de hauteur d’homme qui ne constitue aucune gêne pour les activités naturelles, tout l’espace est disponible pour nous et les semis d’autres arbres.
La débroussailleuse est l’outil le moins naturel. Il sépare son utilisateur de son écoute et sa conscience, soit en couvrant de son bruit ce que la nature aurait a nous dire (c’est a dire en détournant notre attention vers l’idée que nous avons une tâche à effectuer, une machine à faire fonctionner, etc), soit en donnant le sentiment de toute puissance, soit d’intervenir sur nous-mêmes (la nature étant le miroir de notre inconscient, on pense ainsi se débarrasser de nos parties les plus terrifiantes au lieu de les apprivoiser, les comprendre, en en développer les cotés les plus beaux et bienveillants).
Lorsque en y réfléchissant à 3 fois et/ou à plusieurs personnes ou jours d’intervalle (préavis), en laissant du temps à cette réflexion et un peu de rêverie (l’état alpha du réveil tranquille ou de la méditation), on se résoud à couper telle branche ou telle plante, pour une raison pratique et non par répression, on le fait « en conscience ». Sur le plan pratique: plus durablement et harmonieusement: ainsi, une ronce peut s’arracher facilement sans outil, car la base au niveau du sol est sans épines, et il y a peu de racines. En comparaison, une même ronce coupée à la débroussailleuse, en gardant toutes ses racines, repousse encore mieux.
Le fait de ne pas tondre l’herbe incite a emprunter des chemins au cours naturel, doux pour les pieds nus, et offre un spectacle au printemps avec des fleurs différentes d’une semaine à l’autre. Les zones de hautes herbes constituent également une protection naturelle pour les insectes (dont prédateurs) et semis d’arbres.
Lorsque nous avons besoin d’un espace, l’herbe se couche naturellement, en constituant un tapis doux, et si jeune plant épineux indésiré il y a, il est plus facile de le voir pour l’éviter ou l’arracher, que s’il n’en reste que 2 cm après tonte ou débroussaillage: ce qui peut blesser.
* le genet est un voisin très avantageux pour un arbre. Il capte l’azote et en enrichit le sol. il est doux et ne blesse pas ses voisins lorsque le vent les fait se fouetter (ce qui est une vue de l’esprit, car je n’ai jamais vu de plantes se blesser même en étant serrées). Voici l’expérience que j’en ai faite, le pommier planté il y a 10 ans entre des genets est aujourd’hui 2 fois plus grand que ceux que j’ai plantés ailleurs.

abeilles

Ces 10-12 avril 2015, Un essaim d’abeilles font lentement le tour de l’écolieu, à la recherche d’un gîte.

Un ptit tour du web sur ce sujet, indique l’importance de leur protection: hautes herbes donc fleurs, culture bio. Pour l’instant, les ruches sont en meilleure santé en ville qu’à la campagne.

80% des abeilles seraient solitaires et ne s’organisent pas en colonies. Et les guêpes pollinisent tout en mangeant des pucerons.

placée de facon discrète (personne ne l'a vue), cette valise servirait de ruche sans exploitation prévue, au cas ou un essaim d'abeilles passerait par là. des trous de 5,5mm sont faits en dessous et sur un coté, pour laisser passer abeilles et reine, sans laisser passer les frelons asiatiques. des trous de 6 ou 6,5 en dessous car certains mâles restent prisonniers des grilles antifrelons (maille 5,5mm), en espérant que les frelons ne puissent pas passer par un trou placé en dessous. on ne leur prendra pas leur miel, on coupera pas les ailes de la reine... même sans ruche il y a des abeilles solitaires (80% sont solitaires, 20% s'organisent en ruches)
placée de facon discrète (personne ne l’a vue), cette valise servirait de ruche sans exploitation prévue, au cas ou un essaim d’abeilles passerait par là. des trous de 5,5mm CHANFREINÉS sont faits en dessous et sur un coté, pour laisser passer abeilles et reine, sans laisser passer les frelons asiatiques. des trous de 6 ou 6,5 en dessous car certains mâles restent prisonniers des grilles antifrelons (maille 5,5mm), en espérant que les frelons ne puissent pas passer par un trou placé en dessous. on ne leur prendra pas leur miel, on coupera pas les ailes de la reine…
même sans ruche il y a des abeilles solitaires (80% sont solitaires, 20% s’organisent en ruches)

Après les pesticides, les frelons asiatiques les menaceraient, car ils ne trouveraient pas en france leurs prédateurs asiatiques. 10 frelons asiatiques suffiraient à décimer une colonie d’abeilles et leurs larves.

Certains apiculteurs mettraient des poules autour de leurs ruches: elles s’attaqueraient fermement aux frelons asiatiques tout en laissant les abeilles tranquilles.

En cherchant le diamètre des trous qui laisseraient passer les abeilles et non les frelons (réponse: 5,5mm + chanfrein fraisé pour arrondir les bords du trou pour que les abeilles ne se cassent pas – dans un plastique d’1 à 2mm d’épaisseur, mais quel serait le diamètre pour un tunnel dans une planche épaisse?), j’ai trouvé le lien suivant, c’est un plan de piège sélectif à frelons asiatiques. Je pense qu’une caisse percée de ces trous et/ou avec une grille en mailles de 5,5mm feraient un abri sûr pour les abeilles.

http://www.ville-gujanmestras.fr/IMG/pdf/frelon_piege_.pdf

Nouveau sujet

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Pense d’abord à la recherche par mot-clé: sous le menu à droite.

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Le classement des commentaires par ordre de pertinence, est collégial: selon les votes de chacun (petites flèches au dessus de chaque commentaire).

Si ton post n’apparait pas immédiatement, patiente quelques jours (Que je me familiarise avec les filtres ou avec toi?)

N’hésite pas à publier un lien sur d’autres websites et forums pour faire connaitre celui-ci.

Je décline toute responsabilité quant aux contenus.

A 300M de la route, la distance minimale pour la quiétude des habitants et des automobilistes.

Quoi de plus étonnant de voir des maisons juste au bord d’une voie de circulation? et quel intérêt non plus pour les automobilistes, obligés de ralentir l’allure?

Au contraire, un lieu de vie a l’écart de la route est plus plaisant, et une route bordée de nature aussi.

Dans notre cas, le lieu de vie est un lieu de nature aussi, car on s’y invite, on en fait partie au lieu de la « remplacer ».

Il serait une erreur de défricher, car la vegetation favorise le developpement d’arbres plus grands dans le cycle de formation d’une forêt. Les arbres nous abritent de tout: le chaud, le gel, le vent, le soleil… Ils nous donnent l’essentiel, le ravissement et l’inspiration.

Des dosses verticales donnent le meilleur mymétisme avec la forêt, et un bon support de végétalisation pour les grimpants.

Ts : toilette à compost ou permaculture (aucune odeur, moitié carbonne, sans fosse septique), évolution majeure du WC: ….Simplification… en PHOTOS (1 d’intérieur, 1 d’extérieur)

Saviez-vous que les fosses septiques et évacuations d’égouts et eaux pluviales sont souvent des nids a moustiques? Le WC est devenu une tradition mondiale depuis 100 ans mais va aussi très vite devenir une honte.

Fosses à purin et WC seront bientôt d’un autre âge. Le WC donne l’illusion de se débarrasser d’un « problème » lorsqu’on tire la chasse d’eau, mais ce « problème » revient dans l’eau de boisson et de baignade après avoir rejoint nappes phréatiques et stations d’épuration. Les poissons et même plantes sont contaminés. Et les spécialistes estiment que l’eau potable deviendra rare…

Le fait qu’il soit caché sous terre ne retire rien à son caractère puant et polluant (à cause de l’excès d’eau et manque d’oxygène et de carbone); je vous invite à la visite d’une fosse septique pour que vous puissiez en juger. A première vue, le réservoir loin des yeux, rassure: on ne verserait pas toutes ces eaux dans la nature… Mais toutes les eaux mélangées (douche, wc, etc) disparaitraient -t-elles par magie? non, il y a autant d’eau qui ressort que d’eau qui entre dans le réservoir appelé « fosse septique » ou « station d’épuration ». Elle n’est pas dépolluée. Elle est seulement plus liquide, afin de pouvoir s’infiltrer toujours au même endroit* en abondance (donc ingérable par la nature) et polluer pendant des décennies. Atteignant les réserves après quelques années ou décennies, fonction de leur profondeur.

La toilette sèche propose un autre rapport à nos déjections: elles deviennent une « solution » en constituant un capital de long-terme: l’humus.

Recouvrir déjections et compost avec du broyat ou du copeau de bois fait toute la différence : pas d’odeur ni mouches (ni moustiques). Dépollution. Contribution positive par constitution d’un humus sain et équilibré, absorbant et bien réparti, à des concentrations idéalement nutritives pour les arbres.

(Au contraire, recouvrir de paille ou particules trop grosses laisse des odeurs.)

La toilette sèche la plus simple : mélangeant copeaux, déjections, peu d’urine et papier toilette, est aussi la plus inodore et la plus écologique.

Ce lien explique bien ses avantages chimiques et dépolluants:

http://www.eautarcie.org/05a.html,

et une autre page propose réfléchir à notre rapport à nos déjections:

http://www.eautarcie.org/05b.html

Légal depuis 2009: la Toilette Sèche avec les copeaux de bois est sans odeur ni pollution et reconstitue un capital humique. Voici 4 photos des plus simples, intérieures et extérieures, « inventées » en 2014 par JD! afin de ne pas procrastiner en attendant peut-être un jour fabriquer une « magnifique » TS;)

afin d’en réaliser sans procrastiner :innovation 2014

Quand on est locataire, on peut se faire une toilette sèche qui se démonte et se remonte facilement sur tous WC. Celle ci se fixe à la place de l'abattant (lequel est fixé dessus).
Quand on est locataire, on peut se faire une toilette sèche qui se démonte et se remonte facilement sur tous WC. Celle ci se fixe à la place de l’abattant (lequel est fixé dessus).
Le principe est d'intercaler une cale de bois entre la céramique et la lunette, pour la réhausser (pour pouvoir mettre un seau). Après, on peut chipoter en fixant aussi des planches verticales pour faire plus joli
Le principe est d’intercaler une cale de bois entre la céramique et la lunette, pour la réhausser (pour pouvoir mettre un seau). Après, on peut chipoter en fixant aussi des planches verticales pour faire plus joli
Cette caisse n'est pas fixée au wc. Elle a 3 cotés et un dessus. Une autre caisse forme une marche.
Cette caisse n’est pas fixée au wc. Elle a 3 cotés et un dessus. Une autre caisse forme une marche.

 

Et encore cette info pratique: afin de n’avoir aucune odeur dans le logement: soit utiliser un seau en inox, soit utiliser 2 seaux en plastique: après rinçage, le seau en plastique garde une odeur pendant 1 jour; donc si on utilise des seaux en pastique, on fait un roulement avec 2 seaux. quand on vide le seau, on le rince et on le laisse dehors. On le remettra dans la toilette lorsque l’on videra et rincera le 2ème seau et ainsi de suite.

Comment faire au plus simple sans corvées de seaux, ni stagnation d’eau? Celle-ci en photo se déplace en formant des buttes de culture, alors pourquoi faire des trous? On fait livrer un tas de broyât à coté… Pour recouvrir et ennoblir chaque don. L’azote des « déchets » aide le bois a se décomposer, lequel en retient les précieux éléments nutritifs. Le mélange est harmonieux et bienfaisant (humus). Ce modèle a nécessité 10 vis, mais on peut la bricoler avec des perches et cordes. et l’habiller de diverses façons, canisse de bambou ou bruyère, plantes grimpantes… , on recherche encore un créateur de portes de ts pour le finir!

une TS très simple pour préparer directement les trous de plantation, en mélangeant compost, bois, sable et-ou terre. L'accès se fait par un labyrinthe de chemins, il est donc facile d'en priver l'accès lorsqu'elle est occupée, au moyen d'une corde et d'un panneau. Si l'intimité n'est pas naturellement assurée par la végétation, on peut ajouter une cabine légère, un paravent ou simplement un tissu sur une corde. Ici 1 planche trouée et 4 pots de fleurs, au dessus d'un trou, mais le trou est optionnel car on peut aussi bien faire des buttes auu dessus du niveau du sol, et déplacer cette installation fini les gestions de seaux, qui pourrissent quand il pleut.... Au lieu de se faire assister on enrichit directement et définitivement le sol en humus là où il sera utile.
une TS très simple pour préparer directement les trous de plantation, en mélangeant compost, bois, sable et-ou terre. L’accès se fait par un labyrinthe de chemins, il est donc facile d’en priver l’accès lorsqu’elle est occupée, au moyen d’une corde et d’un panneau. Si l’intimité n’est pas naturellement assurée par la végétation, on peut ajouter une cabine légère, un paravent ou simplement un tissu sur une corde.
Ici 1 planche trouée et 4 pots de fleurs, au dessus d’un trou, mais le trou est optionnel car on peut aussi bien faire des buttes au dessus du niveau du sol, et déplacer cette installation fini les gestions de seaux, qui pourrissent quand il pleut…. Au lieu de se faire assister on enrichit directement et définitivement le sol en humus là où il sera utile.

On peut aussi mettre au même endroit le compost de fruits et légumes, chaque fois en recouvrant avec du broyât pour une fermentation inodore et harmonieuse (pour faire un bon terreau directement utilisable), et éviter les mouches.

2 ans plus tard, la butte « fond » (elle perd 3/4 à 4/5ème de sa hauteur selon le type de broyât ou copeau). En même temps, les polluants et bactéries pathogènes sont dégradés par des millions de créatures: bactéries et champignons et insectes etc.

La culture sans labour sur buttes est la meilleure, les racines bénéficient alors d’air et d’humidité sans excès d’eau. les courges supportent le compost jeune (1 an), les autres plantes préfèrent le compost mûr (3 ans). La plupart des plantes apprécieraient que ce terreau soit mélangé avec une certaine proportion de sable ou terre, que l’on peut ajouter de  temps en temps afin d’éviter de retourner l’ensemble lors de la plantation (labour=bouleversement que la microbiologie du sol n’apprécie pas). Pour empêcher la germination de nouvelles herbes concurrentes, mieux vaut couvrir le sol en hiver ou arracher les herbes concurrentes pour les mettre en couvre-sol avec pailles ou broyât (ou carton! constitué de fibres et amidon, en évitant les encres d’imprimerie qui peuvent contenir des métaux lourds).

 

facile et rapide
J’ai longtemps remis au lendemain cette révolution. Pour de mauvaises raisons: idées selon lesquelles un jour, je prendrais le temps de le faire, un gros chantier pensais-je… Mais la solution la plus rapide et facile semble de recycler la place de l’un de ces WC honteux que l’on rencontre beaucoup encore en 2015… Ici, il n’y a même pas eu besoin de vis ni perceuse!
Même si on est locataire, on peut le faire!

 

Au début, une canise de bambou ou bruyère fait l'habillage: personnellement, j'aime bien être dehors, mais ce peut être plus intime selon les vis à vis, je recouvrirais aussi l'avant puis y découperais un ovale :) On peut mêler toilette, broyat (ou copeaux si à l'abri du vent) et compost de fruits,
Au début, une canise de bambou ou bruyère fait l’habillage: personnellement, j’aime bien être dehors, mais ce peut être plus intime selon les vis à vis, je recouvrirais aussi l’avant puis y découperais un ovale 🙂
On peut mêler toilette, broyat (ou copeaux si à l’abri du vent) et compost de fruits,

Le modèle ci-dessus a nécessité 10 vis, mais on peut le bricoler avec des perches et cordes. et l’habiller de diverses façons, canisse de bambou ou bruyère, plantes grimpantes… , on recherche encore un créateur de portes de ts!

Préparation au sol d'une cabine déplaçable, pour former des buttes de culture. Ici avec une "caisse" récupérée en jardinerie, des dosses et bois de récup. La palette a été percée, et renforcée.
Préparation au sol d’une cabine déplaçable, pour former des buttes de culture. Ici avec une « caisse » récupérée en jardinerie, des dosses et bois de récup. La palette a été percée, et renforcée.
La palette a été percée et rigidifiée pour cette toilette sèche.
La palette a été percée et rigidifiée pour cette toilette sèche.

 La ts n’a pas d’odeur, (en raison des copeaux de bois), faut il aller sur des salons comme primevère (20-22 fevrier 2015 à Lyon) ou à la foire ecobio d’Alsace (pont de l’ascension, colmar) ou encore aux journées ecocitoyennes de Mérindol (Lubéron), pour s’en convaincre: des ts installées dans le hall d’eurexpo lyon accueillent 30 000 visiteurs sur 3 jours, pas d’odeur, par contre si on va aux toilettes classiques bien carrelées et rincées, c’est épouvantable même en essayant de masquer l’odeur avec de la naphtaline dans les urinoirs…

Un effet majeur du siècle passé est la perte d’un capital de longue date, l’humus.
Au lieu de remettre la matière organique dans le sol, on l’exportait (déchetteries, égouts, poubelle…); En conséquence, on devait « perfuser » la terre d’engrais chimiques, lesquels diminuent encore la vie microbiologique du sol ce qui favorise l’érosion et réduit la santé des plantes et justifie d’ajouter des traitements phytosanitaires biocides souvent chimiques. Selon un article étayé de kokopelli, cela nous conduirait à la désertification en 2050, l’humus, cet héritage de très longue date, serait alors lessivé.

  

L’objectif est de reconduire nos déjections dans le cycle de formation de l’humus dans les meilleures conditions possibles.

cette fin, la première chose à faire est d’empêcher l’uréase – cet enzyme présent dans les déjections – de transformer l’azote organique précieux en ammoniac, inutilisable pour la synthèse de l’humus.

L’homme pourrait reprendre une place d’utile à la nature au lieu de s’y opposer (en croyant être plus hygiénique?).

le copeau à besoin de l’azote des excréments pour se décomposer, et il en stocke les précieux éléments qui serviront aux plantes. posé à même la terre, il absorbera les petites pluies mais mieux vaut composter au pied d’un arbre ou dans un endroit plein de racines de végétations productives en bois et feuilles, pour qu’en cas de grosse pluie les éléments qui seraient rincés soient recyclés en formant du bois (stockage carbone). ds milliards de minuscules créatures de la terre communiquent alors dans le compost. certains desherbants et médicaments se trouvent détruits par certains champignons et bactéries, après 2 ou 3 ans de ce compostage. Alors que dans l’eau, les polluants vont directement à la source ou à la mer où les poissons sont sexuellement malformés, par exemple, à cause des tonnes de pilules contraceptives qui s’y déversent à cause des wc

je pense que les enfants de 2100 seront écoeurrés en lisant des livres d’histoire ancienne, de lire q’entre 1900 (et 2025?) les gens de tous pays se sont mis à chier et pisser dans leur eau de boisson et de douche, comme seule alternative aux précédents immondes « puits perdus ». en asie, on puise dans un puits et on défèque dans le même sol, à quelques mètres de différence certes, mais l’eau polluée rejetée en abondance, rejoint rapidement le puits puisqu’on y prélève la même quantité d’eau… en occident, on pollue plus loin quand on a la chance de n’avoir pas au robinet les eaux usées « renettoyées » dans des « stations d’épuration » (dont les boues engraissent sans compostage, des vegetaux et toute la chaine alimentaire). Mais cette pollution nous revient aussi : les poissons sont  pleins de médicaments et métaux lourds, par exemple.

J’aimerais calculer combien de CO2 on pourrait stocker en « engraissant » des arbres avec nos déjections au lieu de polluer inutilement l’eau potable (en grammes de bois engendré par gramme de pipi ou caca!).
combien d’azote par litre d’urine, combien de bois produit en urinant au pied d’un arbre?


Je salue au passage les détracteurs qui ont le courage de s’opposer encore à la ts pour mieux la porter (tel l’air qui freine mais porte l’avion?).

Volume compost: le compost ne réduit pas de moitié, mais des 4/5ème dans le cas de copeau de bois. j’en ai fait l’expérience après avoir accueilli chez moi 50 campeurs pendant 1 mois, car on avait bien mis le compost entre des palettes carrées pour rassurer les esprits ;), et 1 an après tout avait fondu!

Copeaux: doivent être de feuillus pour être fertiles,
n’utiliser pas de résineux (pin, sapin, et tout ce qui est persistant et sent la résine) qui sera réservé a des usages stériles: chemins, isolation…
au rond point chez le marchand de bois ainsi que au sud de la tubasse on en ramasse par terre ou sur un tas d’écorces et broyats noircis par la pluie. (feuillus: chêne, hêtre, peuplier, platane, laurier…)
chez le menuisier c’est risqué, il peut y avoir une proportion d’agglomérés (colles) et e bois traités aux insecticides qui sont retravaillés.
A la scierie, c’est bien si on peut distinguer le feuillu du résineux et si les bois ne sont pas imprégnés de chimie avant coupe ou rabotage.

Pour ceux qui n’ont ni poudre de feuilles, ni bois ni gazon à mêler aux déjections, il y a le déshydrateur, dommage car des choses utiles partent dans l’air au lieu de décomposer nos précieux « déchets verts pauvres en azote » que sont copeaux feuilles etc; mais pour les villes c’est peut être plus gérable et léger, mais ne présente que peu d’intérêt selon le lien en tête de mon article.

http://www.tourisme-durable.org/eco-produits/eau/1755-sunwind.html

  • * les épandages de fosse septique bercent de l’illusion de répartir la pollution sur 20M2 ou 40M2 (ce qui serait déjà beaucoup trop concentré); mais la réalité diffère: dans le meilleur des cas (tubes posés bien de niveau par des entrepreneurs consciencieux), les tubes PVC percés se trouvent rapidement soit bouchés par des racines, soit changent inégalement de profondeur, ce qui a pour effet que toutes les eaux grises sortent au point le plus bas ou en amont du bouchon. Même si les mouvements de sol sont infimes (par exemple, tassement localisé qui a pour effet de faire remonter un tuyau ne serai-ce que d’1 ou 2cm), toute l’eau sortira par le trou le plus bas. La proximité de grands arbres est un avantage: leur réseau de racines transformera une partie de la pollution en bois, en combinaison avec l’énergie solaire et le gaz carbonique de l’air. Les racines d’un arbre peuvent être très profondes, de l’ordre de 3 fois la hauteur de l’arbre, et purifier les eaux grises avant qu’elles n’atteignent la nappe phréatique. Mais les eaux grises de plusieurs personnes seraient difficilement gérées par un seul arbre.
  • Et à plus ou moins long terme, c’est souvent 100 kilos de PVC (des tubes d’épandage) qui seront ajoutés à cette pollution. (50 à 100M de tuyaux dont le poids est de 1,2kg/M.)

Chauve souris, libellules et hautes herbes, et TS: contre les moustiques

thermes-solaires.com

(cet article et son blog propose des solutions pratiques contre les moustiques, vous pouvez participer de vos avis en bas de cet article – La fin de l’article indique les mesures en cours à l’écohameau)

Les moustiques…

Pendant de nombreuses années, d’un point de vue anthropocentriste, je me suis souvent demandé si c’était erreur de la création! qui nous rend la nature un peu hostile,

Je voudrais partager en introduction ce qui fut pour moi une révélation, le point de départ de ma recherche et de cet article:

– La ville de Fiesole, en italie, semble avoir réussi sa démoustication sans pesticides, j’y reviendrais plus loin,

A- Dans le marais poitevin, autour de Coulon (79, près de Niort), il y a des centaines d’hectares de marais et canaux, plein de villages et pas de moustiques. (ni de quelconque mesure de démoustication)

Dans cet ancien estuaire, la vase qui s’était déposée a été creusée par nos ancêtres en canaux et parcelles de terre où hommes et vaches vont en barque. Une écluse régule le niveau tant que les canaux sont toujours en eau.

– on y trouve beaucoup de libellules, et étant donné la richesse des alentours (arbres creux, etc), beaucoup de chauve-souris et autres grenouilles, et même des loutres, indicatrices d’un milieu peu pollué.

B- Dans l’estuaire du Rhone, en Camargue, il y a (beaucoup) de moustiques:

– Les marais y sont épisodiquement mis en eau et asséchés, chaque année. Il n’y a pas beaucoup d’arbres et la vie aquatique y est bouleversée chaque année (les larves de libellule ont besoin de 2 a 5 ans, donc quelques mois de mise en eau ne leur suffit pas – tandis que une larve de moustique a besoin d’une a deux semaines).

– il y a bien des libellules dans les lieux constamment en eau, mais ne peuvent chasser tous les moustiks sur une surface 1000 fois supérieure qui devient en eau le temps d’une saison.

C- En Malaisie, il y a beaucoup de moustiques MAIS Dans un campement de jungle tropicale profonde pourtant riche en flaques d’eau (loin des villages), je n’ai pas vu de moustiques, tandis qu’y fourmillait beaucoup de créatures diverses, y compris des chauve souris.

le site de paris 15ème publie une liste d’insectes prédateurs: mais seule la libellule prédate les adultes, et non seulement les larves aquatiques:

1. Coléoptères aquatiques
2. Libellules
3. Chaoboridae
4. Notonectes
6. Toxorhynchtes : un autre moustique, non hématophage, mais qui dévore les larves des moustiques. vecteurs)
Notonectes et autres coléoptères aquatiques (qui respirent sous la surface, un peu comme les larves de moustiques), mangent aussi des larves de libellule.

suit 3 articles-en-un: libellules, moustiques et pipistrelles (dont titre en rouge):

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– Une libellule adulte chasse en vol 600 insectes/jour, principalement des mouches et moustiques.

Les larves de libellules vivent sous l’eau où elles mangent également des larves de moustiques, et parviennent à l’état adulte en 2 à 5 ans de vie aquatique. Faut il préciser que si la pièce d’eau est bouleversée dans cet intervalle, la larve ne parviendrait pas à l’état adulte.

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espèce à protéger:

Depuis décembre 2021, les libellules figurent sur la liste rouge des espèces menacées établie par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), organisation non gouvernementale qui fait référence dans le milieu scientifique.

À l’échelle mondiale, on estime à 16 % (6 016 espèces ont été étudiées) la proportion d’espèces menacées, volume atteignant les 25 % en Asie du Sud et du Sud-Est. Une étude datée de 2016 avait enregistré pour la seule France métropolitaine une menace de disparition pesant sur une vingtaine d’espèces de libellules sur 89. L’homme assèche des zones humides et défriche des forêts pour y développer des cultures, comme celle du palmier à huile, ou pour construire des habitations. L’usage des pesticides et le changement climatique sont des causes également identifiées.

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Possibilités à explorer pour favoriser les libellules?:

Les insecticides naturels, moins rémanents que les chimiques qui tuent davantage les prédateurs que les insectes visés.

privilégier les grandes pièces d’eau permanentes sans les perturber (sans les « nettoyer » certains diront-ils),

Ne pas introduire de poissons et prévoir assez de profondeur pour que certains oiseaux n’aient pas « pied », ou grillager… afin de réduire la prédation des larves de libellules: mais elles se cachent assez bien.

Introduire des proies détritivores telles les aselles

Les ennemis des libellules sont les divers poissons, grenouilles et oiseaux d’eau qui mangent les larves. Certains oiseaux en font une grande consommation. Le martin-pêcheur et les bergeronnettes capturent larves et adultes, de même que la fauvette des roseaux.

la larve de libellule se nourrit de la larve de la grenouille (le têtard), tandis que la libellule adulte se fait manger par la grenouille.

Les chats capturent également les libellules au stade de la mue, lorsque la larve sort de l’eau et passe des heures à muer, sécher et se transformer en adulte. Il convient donc d’imaginer des supports plus difficiles d’accès pour cette sortie de l’eau: tels que des iris émergeant au milieu, à plus d’une longueur de patte de chat par rapport aux bords. (et donc aussi à plus d’une longueur de langue de grenouille).

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au débuts d’un nouveau bassin: comment éliminer les larves de moustiques lorsqu’il n’y a ni poissons, ni encore de larves de libellule (stade préliminaire de la ponte des libellules)?

Après quelques mois de stabilisation biologique, les bassins comportent naturellement les prédateurs des larves de moustiques. C’est le cas des coléoptères aquatiques – comme les dytiques – et/ou des larves de libellules.

En attendant, une couverture totale de la surface avec des lentilles d’eau, éxcluent les larves de moustiques.

Le bacille thuringiensis israelensis appelé BTi est une bactérie isolée du sol qui a un pouvoir insecticide NATUREL et sélectif sur les diptères (grande famille dont font partie mouches et moustiques). Les diptères ont deux ailes, contrairement à la libellule qui en a 4 (groupe des odonates).

Son action : parasiter les larves de toutes les espèces de moustiques (dont le moustique tigre).

J’y ai renoncé: des naturalistes disent que ce serait résilient et à ne pas mettre en milieu naturel, et que ça élimine toutes les chenilles, et perturbe le biotope.

voici pourtant ce qu’on lit sur un site marchand:

Les avantages

les qualités de la plante Il est sans danger pour le reste de la faune qui vit dans et autour de nos bassins, y compris tous nos animaux domestiques.

les qualités de la plante Il est sans conséquence pour le reste de la faune qui vit sous l’eau

les qualités de la plante Facile à employer (des petits granulés à mettre dans l’eau)

les qualités de la plante Il est actif sur tous les espèces de moustiques, y compris le moustique tigre

les qualités de la plante Sans danger pour l’homme

les qualités de la plante Contrairement aux poissons il ne modifie pas la disponibilité en nutriments et donc ne favorise pas le développement des algues.

les qualités de la plante On arrête le traitement quand on veut, par exemple une fois l’équilibre du bassin atteint et que les moustiques sont contrôlés par la faune du bassin

________________________________________________________________________________

Il est parfois argumenté que le destin des libellules serait lié au destin des moustiques. Mais au contraire, les libellules peuvent aussi se nourrir de mouches (dans le marais poitevin, il n’y a pas de moustiques mais beaucoup de libellules). Certes, en camargue, l’usage de la bacille antimoustiques a réduit aussi les libellules; mais si vous créez une nouvelle pièce d’eau dans votre jardin, ce n’est pas au détriment des libellules, même si vous n’y élevez pas de moustiques. Ces derniers continueront à se reproduire exactement comme avant: dans les gaines électriques souterraines, fosses septiques, syphons d’écoulements pluviaux, etc etc.

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Autres possibilités à explorer de recettes « antimoustiques »;

– Dans les bassins, on peut ajouter des petits poissons = gambusies (sortes de guppys, comme face a la grande maison); Mais hélas, ils mangent les larves de libellule comme ils mangent les larves de moustiques.

Les Tanichtys (néon du pauvre) ont une plus petite bouche, et pourraient également passer l’hiver sous la glace. En magasins d’aquariophilie. Mais, j’y renonce également: ils mangent des oeufs de libellules. Quoique chez Bilbo, il y a un bassin où ils cohabitent bien.
gambusies adultes. cohabitant sans problème avec des larves de libellules. résultat: aucune larve de moustique dans ce bassin. le bassin est mal fait: les parois verticales y retiendraient noyé un animal qui y tomberait. mieux vaudrait des plages en pente douce, par exemple avec pierres ou galets. j'y mets une petite échelle bois en diagonale, pour pallier cet inconvénient. Les iris d'eau sont trop près du bord, un chat pourrait y attraper les libellules qui y grimpent lors de leur transformation de larve aquatique à adulte, qui dure plusieurs heures de séchage et mue.
gambusies adultes. résultat: aucune larve de moustique mais aussi aucune libellule dans ce bassin. le bassin est mal fait: les parois verticales y retiendraient noyé un animal qui y tomberait. Une planche a été posée en diagonale pour remédier au problème. mieux vaudrait des plages en pente douce, par exemple avec pierres ou galets. Les iris d’eau sont trop près du bord, un chat pourrait y attraper les libellules qui y grimpent lors de leur transformation de larve aquatique à adulte, qui dure plusieurs heures de séchage et mue.

En attendant la création du bassin à libellules, et une colonie de pipistrelles (voir « chauve-souris » en rouge plus bas), je regarde encore les solutions à court-terme contre les moustiques:

Des pièces de cuivre dans les flaques d’eau??

Selon mes expériences et ce que j’ai vu sur les forums, les ultrasons et les ultraviolets sont inefficaces.

Nous avons aussi testé des pièges « appâts » olfactifs.

Selon mes 1ères recherches et consultations, Les pièges utilisant un appât constitué d’acide lactique, ammoniaque et acide gras caproique, ou acide lactique et CO2, attraperaient environ 20 moustiques/jour. Le prix va de 80 à 1500€ et les plus efficaces coutent 150€ et non pas 1500€.

Mais le fameux appât est moins efficace que le choix de l’emplacement de l’aspirateur. on attrape presque autant (peu) de moustiques sans appât. Si un de ces pièges attrape 10 moustiques/jour pour 150€/10 ans, une libellule adulte devrait se vendre 750€ (500 moustiques/jour, 1 saison), dans l’hypothèse la plus pessimiste où cette libellule ne pourrait se reproduire…

Bien sur, les moustiquaires sont efficaces… ainsi que les ventilateurs, par exemple au dessous et au dessus d’une table, si tout notre corps est soufflé d’air les moustiques ne peuvent tourner autour…

– Ou la peau: un mélange d’huiles essentielles comme l’eucalyptus citronné, la menthe, ou autre odeur répulsive à laquelle le moustique ne serait pas habitué (10 à 20%) avec de l’huile de salade (sésame, tournesol…) ou une huile cosmétique comestible (cameline, …) à renouveler toutes les 2 heures. A la pharmacie, on trouve des mélanges tout faits à 7€ la version sans chimie.

LA PREVENTION:

– Les fosses septiques et gaines électriques enterrées sont souvent des nids a moustiques: penser à en boucher les extrémités ou aératiions…

Avec la toilette sèche (TS), on contribue utilement à l’humus sans contribuer ni à la pollution de l’eau ni aux moustiques.

– Éliminer les petites réserves d’eau stagnante saisonnière: pneus, seaux, bâches plastique…

Dans les petites flaques d’eau ne pouvant être vidées, telles soucoupes sous pots, collecteurs de pluie,    , on peut mettre la bacille de thuringe (Bacillus thuringiensis serotype H14 (=israelensis): 10 à 15€: http://fr.jardins-animes.com/anti-moustique-bio-pastilles-petites-surfaces-vectobac-dt-p-1651.html

– Un truc génial qu’Arnaud a trouvé: changer l’eau d’un seau tous les 3 jours. Les moustiques viennent y pondre, les oeufs sont jetés. Une évolution de cette astuce serait un contenant tel qu’un bambou décoratif, en équilibre sur un axe, alimenté par un goutteur microdébit, basculant après 1 à 3 jours lorsqu’il est plein (sous le loids de l’eau) pour se remettre aussitôt en position initiale grâce à son propre poids lorsqu’il a vidé son eau sur une plante ravie.

On trouve des plans (liens ci-après) pour fabriquer des maisons pour chauve-souris:

_________________________________________________________________________________

Les chauve-souris

Les chauve-souris sont des mammifères, et à part une ou deux espèce d’Amérique du Sud, elles ne sucent pas le sang… Elles sont pour la plupart de petite taille (un doigt), Pipistrelle (4cm! est la longueur du corps avec la tête, sans compter les pattes qui font 3cm ou pattes incluses selon wikipédia, envergure 18cm des ailes déployées – chaque individu vit 17 ans), Oreillard, Vespertilion, la Sérotine étant plus grosse.

 Quels sont les insectes chassés ?

Plus de la moitié est composée de diptères, moustiques par exemple. Les papillons nocturnes, pour la plupart ravageurs comme la teigne du poireau, carpocapse, noctuelle, représentent le tiers.

Pour les reste, pucerons ailés ou coléoptères pour les chauves-souris les plus grosses (comme la sérotine).

– Une pipistrelle (petite espèce de chauve-souris) mange chaque fin de journée et nuit, son poids en insectes (jusqu’à 1200/heure et consomme plus de 3000 insectes par nuit !

 selon aujardin.info, une seule chauve souris brune peut manger 600 moustiques /heure, et souffre principalement des pesticides).

Selon:

http://lorgues.nature.over-blog.com/article-les-moustiques-un-regal-pour-les-chauves-souris-118797531.html

la pipistrelle mangerait 2000 à 7000 insectes/nuit, meilleur remède contre les moustiques, et si on en trouve une morte il faudrait l’emmener chez les pompiers pour le cas de virus que je n’ai pas bien compris.

selon:

http://www.articlonet.fr/animaux-domestiques-articles/problemes-avec-les-moustiques-adoptez-une-chauve-souris-4957561.html

la commune de fiesole expérimente avec succès depuis 2006 la lutte antimoustique par chauve-souris, donc bien entendu avec zéro pesticide…

Fiesole est une commune d’environ 14000 habitants, située dans la province de Florence (Toscane), en Italie.

L’adoption expérimentale de chauves-souris pour combattre le nombre croissant de moustiques a démarré en 2006 dans la Commune de Fiesole, en collaboration avec les zoologues de la Specola de Florence, en donnant d’excellents résultats : grâce à cette expérimentation, l’usage des pesticides a baissé en protégeant ainsi la santé humaine et en rééquilibrant aussi l’écosystème, en diminuant la mort d’insectes et animaux utiles. En effet, les chauves-souris se nourrissent de moustiques et d’autres petits insectes, elles arrivent à en manger jusqu’à 2000 en une journée, en constituant l’un de leurs plus importants prédateurs.

Guanokalong, guanodiff sont des marques commerciales de guano (crottes) de chauve-souris comme engrais naturel. Les villes pourraient donc installer des nichoirs au dessus des parterres fleuris.

Et comme si une même idée porteuse devait se réaliser simultanément à plusieurs endroits? L’opération nationale « Refuges pour les chauves-souris » est née en 2006 au sein du Groupe Mammalogique Breton.

En Bretagne, l’opération a déjà permis de créer plus de 50 refuges. Les propriétaires s’engagent simplement à ne pas nuire aux chauves-souris et à adopter des produits respectueux de l’environnement des animaux pour la maison ou le jardin.

Un guide de 32 pages   file:///Users/chef/Documents/brochure%20refuge%20chauve%20souris.pdf    leur a été distribué ainsi qu’un autocollant annonçant le refuge des propriétaires conventionnés. Ce label permet d’afficher son engagement publiquement en faveur des chauves-souris. (source: http://www.dinosoria.com/refuge-chauve-souris.html)

est elle sensible au bruit voisin de discothèque? comme certaines populations d’oiseaux selon:

http://medias.cohabiter.ch/pdf/bruit.pdf

nichoir pipistrelle
nichoir pipistrelle

Face à la dégradation de leurs habitats, elles sont menacées, or elles se nourrissent de moucherons, moustiques, jusqu’à 1200 par heure.

un nichoir collectif attire toute une colonie, c’est le seul moyen d’être efficace. Par exemple sous faitage (elles peuvent se tenir chaud): en dessous, de la terre ou un pot de leurs accueillera leurs déjections fertiles:

http://www.museum-bourges.net/chauve-souris-accueillir-les-chauves-souris-31.html

un nichoir individuel n’aura pas du tout la même efficacité contre les moustiques. Par exemple 30€ ici:

http://fr.jardins-animes.com/maison-chauves-souris-p-115.html

A faire soi-même là:

http://www.dsne.org/Comment-construire-un-nichoir-a.html

Elle abrite les chauves souris pendant la journée et pour hiberner, la chauve-souris pouvant vivre 30 ans (pipistrelle: 17 ans).

Une maison peut abriter plusieurs chauve-souris.

nichoir a pipistrelle, entouré d'une canisse pour rendre le bas inaccessible aux chats, etant donné que le nichoir est placé près d'une branche.
nichoir a pipistrelle, entouré d’une canisse pour rendre le bas inaccessible aux chats, etant donné que le nichoir est placé près d’une branche.

Installation :

A fixer entre 2,5 et 5 mètres du sol, suivant la hauteur du vol des chauves-souris dans votre région.

Suivant la saison ou leur préférence, plusieurs orientations sont possibles : l’idéal est de fixer 3 maisons à Chauves-souris sur le même arbre, l’une vers le nord et les autres vers le sud – sud-est.

nichoir pipistrelle
nichoir pipistrelle

Utilisation :

Fabriquée à partir de chêne et de mélèze, elle permet une très bonne isolation et assure longévité et protection contre les prédateurs.

Le bois peut se foncer et des fissures apparaître, c’est un processus naturel.

Une porte facilite le nettoyage et l’inspection de la maison

Dimension : 18x10x30cm

nichoir pipistrelle
nichoir pipistrelle

Maison éthique. Fabriquée à partir de bois certifié FSC (Forest Stewardship Council), ces bois proviennent des forêts où l’exploitation n’a pas généré d’impacts économiques, sociaux et environnementaux négatifs.

Comment bien installer la maison pour la chauve-souris ?

L’installer de préférence en Automne-hiver comme les nichoirs à oiseaux, entre 3 et 5 mètres du sol, abrité des vents dominants.

Bien la fixer à un arbre, une façade de maison ou un garage ouvert, sans obstacle dans un rayon de 5m.

Comme pour les oiseaux, ne pas placer une maison à proximité d’une branche, idéale pour les prédateurs.

Le taux d’occupation dans de bonnes conditions est de 80%, sinon, repositionner une maison non occupée pendant au moins 2 ans.

L’entrée se fait par le bas, et un nettoyage en fin d’Automne est conseillé.

Une ou plusieurs maisons ?

La maison est utilisée au printemps et été comme abri diurne par les groupes de mâles, en été par les femelles pour la reproduction et en hiver pour hiverner.

L’orientation idéale change suivant les saisons. Il est donc recommandé d’en placer 2 ou 3 avec orientation nord ou est pour l’usage estivale, sud sud-est pour l’usage hivernal..

Où trouve-t-on les chauves-souris ?

Sédentaires, elles évitent les terrains découverts (peu de proies) et apprécient la présence d’un plan d’eau (nombreux insectes au dessus) ou autre zone à insectes (lampadaire,…).

Les sites de refuge en zone péri-urbaine sont les fissures et cavités diverses, comme les arbres, murs anciens, derrière les volets.

Pour une Pipistrelle, une fissure de 1,3cm dans un mur suffit à leur installation. Les gîtes doivent être tranquilles, obscurs, de température basse et constante (4 à 11°C), avec une forte hygrométrie.

Quelle organisation sociale chez les chauves souris ?

La naissance des petits a lieu entre fin Mai et mi juillet. Les femelles sont alors regroupées en nurserie dans un gîte collectif, les jeunes sont allaités un mois et sont autonomes vers 6 semaines. Les mâles se regroupent le jour dans des gîtes collectifs.

A l’automne, les chauves-souris chassent beaucoup pour accumuler de la graisse. L’accouplement a lieu également en Automne. Enfin, l’hivernation se produit de Novembre à mars-avril.

Les chauves souris connaissent donc plusieurs gîtes dans l’année, même s’ils visitent souvent les mêmes.

Dangers et recours ?

La diminution et contamination des ressources alimentaires (insectes) alliées à la dégradation de leur habitat – démolition des ruines, rénovation des maisons, coupe du bois mort et arbres creux, fermeture soupirail… réduisent le nombre de chauve-souris.

Au contraire, favoriser l’aménagement d’un jardin naturel,en évitant tout produit de traitement, et l’installation d’une mare même petite, et poser des gîtes peut inverser facilement cette tendance.

selon

http://www.gmb.asso.fr/PDF/RefugeChS.pdf

=

Créer des mares

, et maintenir les zones

humides qui accueillent amphibiens et

insectes aquatiques.

Dans les zones herbacées,

privilégier la

prairie plutôt que la pelouse

, ou tout au

moins organiser les tontes en mosaïque de

façon à maintenir continuellement des

parties en herbe haute servant de refuge à la

faune. Dans la mesure du possible,

l’entretien des prairies devra se faire par du

pâturage extensif

d’animaux non traités aux

ivermectines (

cf. encadré

), ou alors par une

fauche tardive

(après le 15 juillet).

Depuis plus de 15 ans, les incidences des traitemen

ts antiparasitaires

du bétail sur les populations d’invertébrés alarmen

t les scientifiques,

particulièrement ceux à base d’ivermectine dont la

rémanence est

particulièrement élevée (active dans les fèces pend

ant plusieurs

semaines). De nombreuses études ont montré que le d

éparasitage des

animaux entraîne de nombreux effets néfastes, parmi

lesquels

l’affectation des larves de certains diptères et co

léoptères entrant dans

le régime alimentaire des chiroptères, réduisant ai

nsi leur nourriture.

Ces effets peuvent être minimisés en prenant certai

nes précautions :

éviter certaines voies d’administration (

bolus

et

pour-on

), épargner les

milieux les plus fragiles, maintenir les animaux tr

aités en stabulation

quelques temps, utiliser des produits de substituti

on, choisir certaines

pratiques agricoles (élevage extensif, rotation des

animaux sur

différentes parcelles, succession de différents ani

maux sur une même

parcelle, nourriture équilibrée et complète, choix

de races rustiques…).

Pour plus d’information :

CAROFF, C., ROUE, S et DURANEL, A. 2003. Traitement

s antiparasitaires du

bétail, insectes coprophages et chauves-souris. L’E

nvol des Chiros, SFEPM,

Bourges. 7

: 7

14 (disponible

sur le site du

GMB

: www.gmb.asso.fr

).

pour reconnaitre les espèces de chauve souris selon leurs cris:

http://www.lechaudronmagique.eu/pipistrelle/index.php?option=com_content&view=article&id=98:la-signification-symbolique-de-la-chauve-souris&catid=84:la-pipistrelle&Itemid=504

Les associations locales de protection et soins aux chauve souris:

http://www.museum-bourges.net/chauve-souris-un-r%C3%A9seau-d-aide-29.html

A l’écohameau,

En été 2014:

j’ai installé 9 nichoirs à pipistrelles, mais je ne sais comment les introduire. selon les associations de protection et soins aux chiroptères, il suffit d’attendre 3 ans qu’elles les découvrent par hazard.

j’ai écrit aux mairies pour les informer de l’expérience de démoustication naturelle a Fiesole en italie.

Au printemps 2015:

– j’envoie des mails aux associations de protection et soins aux chauve souris pour demander leur avis et aide. Conclusion: pour accueillir une colonie, il faut également poser des nichoirs collectifs d’accouplement (accueillant chacun 50 à 250 individus). Je propose devenir « refuge à chauve-souris »: http://www.gcprovence.org/cpr.htm

– j’ai retrouvé 5 mues de libellules sur un iris d’eau du mini bassin à gambusies (donc totalement exempt de larves de moustiques), 5 libellules adultes se seraient donc envolées, mais je ne les ai pas vues voler* et pour manger nos moustiques (1 libellule chasse en plein vol 600 insectes par jour), il en faudrait toute une armée… tout comme dans le village voisin (Eguilles) où le moustique est un fléau.

NB: ces libellules ont échappé à la prédation des bambusies, peut etre car leurs larves étaient déjà trop grosses pour être mangées, lorsque j’ai introduit les gambusies.

* J’espere qu’un chat ne les a pas mangées, pendant leur séchage préalable à leur envol: l’iris d’eau était proche du bord. J’ai déplacé l’iris au centre du bassin.

nichoir a pipistrelle
nichoir a pipistrelle

Le 25/05/2015 j’ai écrit à 25 associations de protection des chauve-souris selon cette liste:

http://www.museum-bourges.net/chauve-souris-un-r%C3%A9seau-d-aide-29.html

, pour savoir comment mieux les attirer, si elles sont vraiment efficaces en démoustication et si le bruit d’une discothèque les découragerait.

5 mails ne sont pas parvenus au destinataire (LPO Anjou, « SOS chauve-souris Nord-pas-de-calais », « Groupe chiroptères Languedoc-roussillon », « Centre de soins Athenas en franche-comté », et dans le centre: [email protected])

et 13 ont trouvé une réponse,

Selon une conversation tél avec une association locale, Il faut donc faire un nichoir d’accouplement et mettre du guano de pipistrelles pour les attirer.

L’association « OISO » recommande cette liste d’associations:

Nous vous conseillons de vous rapprocher des centres de sauvegardes de votre région dont vous pourrez trouver la liste sur le site suivant http://uncs.chez.com/ ainsi que de contacter la Coordination Mammalogique du Nord de la France, http://www.cmnf.fr/

Cecile Ferrand (GMN Haute-normandie) indique par exemple:

Il faut en général 3 ans … avant que des gîtes soient colonisés. (1)

D’autre part les chauves souris fonctionnent en colonies de femelles l’été qui favorisent les gîtes pouvant accueillir une 50aine d’individus pour des pipistrelles à 250 pour des espèces plus grandes. Les pipistrelles choisissent souvent des sous toitures d’ardoise.

En mi-saison les colonies sont éclatées pour se dispatcher par 2-3 individus de la même fratrie dans des gîtes individuels. Et en hiver les gîtes d’accueil sont très variables et dépendent des températures et de la géologie.

———

Laurent Arthur (Bourges) répond notamment:

Les nichoirs ne donnent souvent pas beaucoup de résultats. Il faut en effet qu’une autre colonie quitte son gîte initial pour accepter le vôtre, ou alors, vous aurez au mieux quelques mâles isolés, ça c’est assez facile à obtenir mais vous ne pratiquerez pas une lutte très efficace contre les moustiques

———

———

(1) Geraldine Kapfer, groupe chiroptèes de provence:

Les chauves-souris peuvent mettre plusieurs années avant de coloniser les nichoirs. En Camargue nous en avons construit une quarantaine de grande taille depuis 3 ans et ils commencent à être utilisés régulièrement.

Nous n’avons pas de recul sur les modèles de nichoirs que vous avez installé. En Paca, nous conseillons l’installation des nichoirs D de René Boulay (coordonnées téléphoniques sur internet, il faut l’appeler en soirée), ils fonctionnent très bien. A St Tropez, ils en ont installé des dizaines dans l’optique de démoustication qui ont été colonisés très vite : crise du logement chez les chauves-souris sans doute 😉

L’avantage de ces nichoirs D est le pilulier en verre qui permet de voir si des crottes sont tombées et donc que le nichoir est occupé. Pas besoin de déranger les animaux.

Il faut veiller à ce que le nichoir soit installé dans une zone dégagée car les chauves-souris aiment voler autour du gîte à leur sortie et surtout à l’entrée au petit matin, donc pas trop de branches. Hauteur au moins 3m, bien verticalement, solidement fixé (ne doit pas bouger avec le vent).

(1) ceci a été confirmé pas Magali Lemercier (Bourges),

————-

selon wikipédia: Même si l’on pose des nichoirs spécifiques pour chauves-souris, il arrive qu’ils soient occupés par d’autres espèces, en premier lieu les oiseaux. Ils occupent ces nichoirs, soit pour y nicher, soit pour y passer la nuit. La mésange charbonnière est la plus fréquemment rencontrée. Le grimpereau construit également de nombreux nids dans les nichoirs à chauves-souris alors que, paradoxalement, il est assez difficile de l’attirer dans les nichoirs à oiseaux. On peut également avoir l’occasion d’observer le muscardin, le mulot et l’écureuil (après agrandissement de l’entrée) établir aussi des nids dans les nichoirs. De très nombreux insectes peuvent occuper ces nichoirs : guêpes, bourdons, frelons, papillons, etc.

selon: http://www.nicecotedazur.org/uploads/media_items/suivi-scientifique-nichoirs-chauves-souris-2012-2013-2014.original.pdf

Les nichoirs occupés sont orientés Sud, Sud-Est ave
c une hauteur d’installation à plus de 3,50 mètres
et abrités des vents. Ils sont installés dans les m
ilieux péri-urbains en lisières de zones boisées.

————

j’ai écrit à 2 organismes de démoustication, sans réponse instructive:

Bonjour,

(…)

L’expérience de démoustication par prédaters naturels, à Fiesole en italie, ou st tropez ou d’autres, ont-t-elle réussi? yatil eu des expériences réussies? grâce a quelles espèces de chauve-souris? de libellules? ou autres?

j’ai installé, en été 2014, 9 nichoirs à pipistrelles (fente de 1,5 à 2cm: la largeur de 2 cm permet l’accès de quelles espèces?) Mais toujours aucune chauve-souris dedans

Utilisation du bacille BTI contre les moustiques:

EID Méditerrranée

165 avenue Paul Rimbaud

34184 MONTPELLIER CEDEX 4

Tél. : +33(04)67 63 67 63

Formulaire contact : [email protected]

Restant à votre disposition,

Cordialement.

Mission Veille Sanitaire

Direction Scientifique et Technique

Téléphone : 05.46.88.12.34

 

Etablissement Interdépartemental pour
la Démoustication du Littoral Atlantique

MORBIHAN | LOIRE-ATLANTIQUE | VENDEE | CHARENTE-MARITIME | GIRONDE

1, rue Toufaire – 17300 Rochefort
Téléphone : 05.46.88.12.34 – Télécopie : 05.46.88.06.17
Site Internet : http://www.eidatlantique.eu

Internet filaire sans WIFI

L’OMS reconnait enfin que ces ondes sont cancerogènes: bientôt le plus grand scandale sanitaire du siècle, dans 10 ans? Les assureurs l’ont compris depuis 2003 en n’assurant plus contre leurs effets sur la santé. Ils analysent les études et contre-études plus rapidement que le public, pour l’amiante ils avaient arreté d’assurer en 1913… plusieurs décennies avant qu’elle soit interdite!

voir: « robin des toits »

voir: article « WIFI, protection… » dans la catégorie « arnaques » ou en recherche par mot-clé.

A l’ecohameau, chaque logement est equipé d’une prise FILAIRE pour la connexion internet. Pas de Wifi 🙂

 

permaculture, et fruitiers adaptés aux (pour) forets comestibles nourricières en fruits

Il y a la place et le matériau pour les initiatives individuelles de permaculture.

Le bois livré dans le champ n’est pas destiné aux consommations privées de bois de chauffage. Ce sont des supports à des grimpants ou rampants comme les melons par exemple, afin de n’utiliser pas de plastique. A terme, il se décomposera et constituera une couverture de sol puis de l’humus. Si échange consenti, il peut être possible de prendre les bois résineux qui sont moins fertiles (mort depuis 3 ans, lorsque l’écorce se détache, les résines n’encrasseraient plus le tuyau de poêle). Si le livreur est perdu, indiquez: les champs pour les broyâts, branches et souches de feuillus. Au dessus de 20% de résineux dans le chargement, c’est sur le chemin du parking qu’il faut béner, pour faire un remblai et un revêtement évitant la boue sur les chemins. Ou pour faire de l’isolation thermique.

Les pots de fleurs et mobiliers de jardin:

Ils constitueraient une structure inutile dans un environnement sans béton; Mais peuvent faire une barrière entre deux plantes concurrentes, si on souhaite cultiver qque ch de nouveau sans arracher les herbes alentour, dans ce cas couper le fond du pot ou de la jardinière, car

– les racines vont parfois à 1 ou 2M de profondeur sous forme d’un capillaire

– cela laisse plus d’autonomie en cas d’oubli d’arrosage

– les herbes recouvertes du pot se décomposeront sans concurrences ou le pot peut être enterré.

un objectif est de remplacer tous matériaux plastiques et métaux visibles par du bois. (mobilier de jardin)

5- Démographie, surpopulation? Un nouveau style de vie sans élevage, en forêts fruitières, seul viable à long terme?

Empreinte écologique. Solutions et cohérence.

Le monde change. Sommes nous prisonniers de nos routines?

En 1900, il y avait 1,6 milliards d’habitants sur terre.

En 2009, il y en a 6,7 milliards

S’ils étaient tous réunis comme dans un concert, 2 personnes par M2, 7 milliards de personnes tiendraient sur une place de 14 milliards de M2 soit seulement 14 000 KM2 (une place qui ferait 140KM de long et 100km de large!).

Une surface de verger peut nourrir autant de personnes que la même surface cultivée en céréales. Mais champs, friches et forêts pourraient devenir vergers qui produiraient de l’énergie au lieu d’en consommer, et consommeraient du CO2 au lieu d’en produire.

Graphique des objectifs de réduction d’émissions de CO2:

  • Pour contenir le réchauffement sous les 2°C, Si le pic arrive en 2025, il faudra ramener les émissions à zéro avant 2035.

Le pic des émissions de CO2 doit intervenir au plus tard en 2020

https://fr.statista.com/infographie/15693/emissions-mondiales-de-co2/

Si les forêts (re)devenaient nourricières, plusieurs dizaines de milliards d’humains pourraient en paix vivre en autosuffisance en respectant la forêt, sans besoin d’industrie ni d’élevage.

Quand on voit toutes les surfaces inhabitées, on comprend qu’il y aurait encore beaucoup de place disponible et que s’il y a un problème, il n’est pas lié à une prétendue surpopulation, mais bien à une façon de vivre!

En seulement 100 ans, les 20% de pays riches gaspillèrent 80% des ressources, bientôt épuisées.

Les pays émergents vont maintenant vers un mode de vie utilisant également énergie, industrie et élevage bovin…

Nos besoins en surface de terre sont calculables en distinguant notre alimentation, logement et transport:

http://www.e-graine.org/calculer_son_empreinte.html

L’alimentation représente plus de la moitié de nos besoins

Il existe de grandes disparités d’empreinte selon le régime alimentaire: l’élevage avicole utilise 5 fois moins de matières premières végétales que l’élevage bovin, un régime végétalien utilise 7 fois moins de matières premières végétales qu’un régime carné. Car il faut 15 kg de soja et céréales pour produire 1 kg de boeuf, 3 kg de soja et céréales pour produire 1 kg d’oeufs ou poulet.

Même le régime le plus économe (végétalien) représente en occident plus de la moitié de l’empreinte écologique d’un citoyen économe en transports et logement, en tenant compte de la production alimentaire mais aussi surtout son transport, son stockage, sa vente en magasins de distribution pas isolés mais surchauffés et parfois portes ouvertes…

Il existe un mode de culture réduisant réellement l’empreinte écologique: la culture locale.

Surtout si elle est faite manuellement ou sans labour sur le lieu d’habitation: l’empreinte devient alors presque nulle.

(photo: insecte dans la fleur)

Lorsque l’habitation se fait sans modifier le milieu, en se mariant dans la nature telle qu’elle nous accueille, avec des matériaux légers et avec un petit volume à chauffer, l’empreinte est également réduite au maximum. On peut aussi contribuer positivement à l’humus et la biodiversité (ts, bassins et nichoirs pour libelllules et pipistrelles contre les moustiques, hautes herbes et semis, …)

Ce mode de vie immergé dans une nature sauvage préserve la biodiversité et les équilibres naturels. Ce décor privilégié est source d’équilibre et d’inspiration. Il est aussi souvent le miroir de notre inconscient, dérangeant parfois, mais toujours bienfaisant.

(2 photos de graffitis d’inspirations différentes: en ville et dans la jungle)

Style nouveau? Peut-être: l’intention des peuples premiers et anciens gaulois était-elle la même? leur dénuement était-il un luxe ou un manque de moyens?

Ce qui marque une différence, c’est de penser à ce qu’on fait et pourrait mieux faire, au lieu de seulement copier le voisin.

http://www.franceinfo.fr/environnement/hyper-revue-de-presse/le-retour-de-la-fin-du-monde-1355739-2014-03-19

Selon une étude financée par le Centre de vols spatiaux Goddard de la Nasa, notre civilisation industrielle n’a plus que quelques décennies à vivre. En cause : un problème de gestion de ressources naturelles et une mauvaise répartition des richesses.

Le retour de la fin du monde! © Maxppp

Cette fois, c’est sûr, désolé, notre civilisation occidentale, industrielle, telle que nous la connaissons, la pratiquons, va disparaître dans les prochaines décennies, et ce en raison d’un problème de gestion de ressources naturelles et d’une mauvaise répartition des richesses.

Le constat est établi par des scientifiques de la Nasa qui ont cherché et répertorié avec un nouvel outil mathématique, baptisé « HANDY », pour Human and Nature Dynamical, toutes les raisons qui ont entraîné la chute de grandes civilisations comme celle des Mayas ou l’empire romain.

Le même phénomène se répète depuis 5.000 ans

A chaque fois, une même série de facteurs serait en jeu : le climat, la population -la démographie-, l’eau, l’agriculture ou encore l’énergie.  Dit autrement, par Rue89 : lorsque les hommes tirent trop sur leurs ressources et lorsqu’ils organisent leurs sociétés entre de très riches élites et des masses de pauvres, la civilisation craque. C’est le même phénomène qui se répète depuis 5.000 ans.

A partir de là, ces scientifiques expliquent qu’il y a deux scénarios pour nous : dans le premier, les élites accaparent tellement de ressources que les plus pauvres connaissent la famine, disparaissent mais comme c’est cette catégorie d’humain qui fait tourner la machine économique, et bien au final le système s’effondre. Dans le second, c’est la simple surconsommation des ressources qui entraine le déclin de toutes les catégories de population. Seule solution selon ces experts qui sont aussi cités par le Guardian : rééquilibrer le partage des richesses, consommer moins, s’appuyer sur des ressources renouvelables et limiter l’essor démographique. Tout un programme… politique !

Que mangerons-nous demain? Dans 40 ans, nous serons 9 milliards d’Hommes. Le labourage et le pâturage détruisent les forêts, le carbone ne peut pas être stocké dans le bois des arbres, les sols et les eaux sont pollués? D’où la nécessité pour les Hommes de se nourrir directement dans des forêts fruitières qui sont à reconstruire. René Lamy-Perret démontre que cela est possible dans son livre

René Lamy-Perret, La Forêt Fruitière, les Croqueurs de Pommes.

la suite ici: « les nouveautés incontournables sont-elles toujours méprisées puis réprimées avant d’être adoptées? » (commentaires bienvenus)

Pas d’insecticide chimique?

– D’une part parce que les insectes dont la dose létale n’est pas atteinte nourriront leurs prédateurs au cycle reproductif plus lent; lesquels se nourrissant de plus de 10 fois leur poids en proies empoisonnés, mourront. Puis les premiers visés pullulueront « de plus belle ».

– D’autre part, parce qu’après la douche ou la pluie, ils iront aussi polluer l’eau, la terre et ses fruits.

– De 3ème part, parce que notre organisme le stocke plus de 30 ans tant qu’ils se transmettent de génération en génération.

La présence d’insectes est normale et témoigne d’une bonne santé générale de biodiversité.

En cas vraiment justifié, une méthode naturelle peut être employée. Si vous ne la connaissez pas, demandez, mais n’employez pas de chimie quitte à accepter de perdre une récolte par exemple. Le problème peut être résolu plus vite en achetant des insectes prédateurs ou en soignant les plantes à la main ou avec un purin d’ortie.

toutes les méthodes ne peuvent être décrites ici, si ce n’est à titre d’anecdote: