De la chasse aux protéines végétales, zinc, omegas… Habitudes, culture, éducation, souvenirs, croyances, constituent-ils une seconde nature?
cet article indique où trouver ces nutriments dans le végétal, mais en préambule, doucefrugalité indique sources à l’appui qu’il n’y a pas besoin de s’en supplémenter en étant végane: ici sur le site de douce frugalité
son site est bien étayé et elle dit aussi qu’il faut manger en abondance, pas de régime! et davantage, les personnes à qui le véganisme ne réussit pas n’ont pas compris qu’il faut manger + de volume, car + d’eau et de fibres! et que la quantité ne pose pas d’inconvénient. joliment illustré sur cette vidéo de 5 minutes: https://www.youtube.com/watch?v=0bxLgVfBP5c
« Omnivores », « crudivégétaliens », « frugivores »: Cet article contient des éléments pour briser quelques « idées reçues »! Avec liens qui valent le détour, dans cet ordre:
0/ Quelques questionnements: pourquoi tant de polémiques?
- La madeleine de Proust, compliquée par la culpabilité?
- Alimentation: Par culture ou nature?
1/ La viande est elle un (dés)avantage DIETETIQUE pour la force et la résistance?
2/ Notre constitution anatomique, dentaire et digestive est-t-elle frugivore, herbivore ou omnivore? ».
3/ Peut on satisfaire les protéines et zinc avec des fruits?
4/ Et enfin, le bilan économique et écologique des bananes serait-il avantageux? 🙂
5/ Les hommes préhistoriques étaient ils végétariens avant la période glaciaire?
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0/ Les goûts peuvent être influencés par des croyances, des souvenirs empreints d’affectif, … la nourriture est peut être le sujet le plus « scandaleux » tant la moindre remise en cause de ses « sacro-saintes » habitudes soulève des passions..
Chacun pourrait d’abord penser que les attirances sont dictées par le corps, en fonction de ses besoins et éventuelles carences. Pourtant, on peut avoir une envie exclusive pour une madeleine et la préférer à un fruit. Patisserie, « péché mignon »? Cette expression populaire illustre encore cette dualité exagérée entre le « sain » et le « péché ». Pourtant elle est cuite et contient moins d’éléments nutritifs qu’un fruit. Je choisis l’exemple de la madeleine en raison des écrits de « la madeleine de Proust », qui raconte comment manger une madeleine lui rappelle plus concrètement l’amour de sa grand-mère quand elle lui en donnait lorsqu’il était enfant.
la volonté de (s)’imposer telle ou telle alimentation même si elle est avantageuse sur le plan nutritionnel, semble parfois donner envie de l’inverse, comme si le fait de condamner tel ou tel aliment pouvait en donner envie?
Une femme idéalise le cru et est attirée par le cuit: « Si bien entendu, manger cru vous satisfait amplement, je n’y vois aucun inconvénient. Au contraire, tant mieux ! »
J’ai rencontré des personnes qui vivent bien à 100% leur alimentation crue, d’autres qui pour des raisons que je n’ai pas explorées sont tiraillées entre ce qu’ils considèrent idéal et ce qu’ils considèrent mauvais.
J’apprécie les fruits et d’autres choses j’aime moins (cuit, pour les situations plus austères de pénurie) ou pas du tout (viande ni poisson, dont je n’ai pas mangé une miette depuis des décennies, par goût et évidence, ce qui sélectionne les relations tolérantes et ouvertes à cette différence dont je ne développe pas tous les avantages; Je respecte mes goûts, quelle que puissent en être les conséquences sur le plan social, et peu de personnes excluent en fait parce que nous n’aurions pas les mêmes goûts).
La charte ne pose pas d’obligations alimentaires personnelles… Et je ne sais pas au moment où vous me poserez la question, combien d’habitants de l’écohameau seraient soit omnivores, végétariens, véganes, voire crudivegan.
Pour moi quelque chose de naturel et non un précepte.
Un groupe majoritaire pense à priori des d’idées « toutes faites » sur un groupe minoritaire, lorsqu’il n’a pas passé de temps à découvrir les différences entre les membres de ce groupe minoritaire il a tendance à faire une « amalgame » en croyant qu’ils sont tous identiques. Parmi nombre de ces idées reçues, quelqu’un me disait que les végétariens seraient des personnes inquiètes pour leur santé, et ne mangeraient pas pour le plaisir mais pour se soigner… Cela m’a paru assez intéressant, d’une part parce que moi je ne m’inquiète pas du tout pour ma santé, et d’autre part parce que la viande a précisément cette réputation populaire d’apporter des éléments soi-disant indispensables dont la carence inquiète beaucoup les omnivores.
Que disent les cultures? l’adaptabilité? notre sensibilité? les sportifs de haut niveau? la diététique? notre anatomie?
La chasse est interdite ici même si on peut reconnaitre aux chasseurs d’avoir leur cohérence. Ils assument leurs besoins de viande, sans déléguer à d’autres la tâche de tuer. Les animaux qu’ils tuent, eux, ont eu l’avantage d’avoir eu une vie libre. Enfin, il faut reconnaître à la chasse d’avoir permis à l’humanité de survivre, pendant une « courte » période glaciaire. Et sur les glaces du groenland et le désert du Kenya, des familles entières d' »Esquimaux » et de « Massaï » se nourrissaient exclusivement de viande (sauvage) et atteignaient pourtant une espérance de vie de 40 ans semble-t-il sans être malades. C’est une illustration de l’admirable adaptabilité du vivant… Avec l’occidentalisation des esquimaux, la santé mentale et physique des inuits se dégrade mais l’espérance de vie des inuits atteint 64 ans en 1989 et 68 ans en 2008. Ce n’est que 15 ans de moins que les canadiens.
Ailleurs, des peuples hymalayiens, notamment les Hounza, vivraient 120 ans avec une nourriture végétale. Même espérance de vie dans des villages végétariens en chine.
Rien ne prouve que ce soit lié à l’alimentation.
Nous sommes quelques uns qui admirons tellement la beauté de la vie que nous n’aimons plus chasser ni tuer. Nous préférons le soleil et le goût des protéines équilibrées des fruits (3).
Les humains sont dotés d’une anatomie et une sensibilité qui me parait leur être exclusive (2). Les humains ne peuvent croquer dans des animaux vivants autour d’un repas convivial, il a besoin d’artifices: séparer l’abattage, la préparation et le repas (il y a le boulot, et ensuite la détente…); En revanche, cet artifice lui a permis de survivre à la période glaciaire avant laquelle il ne mangeait pas de viande (5).
Tels que nous sommes nés, nous ne sommes pas dotés d’attributs anatomiques qui nous permettraient de chasser et manger directement des animaux entiers: griffes, dents acérées, rapidité de course…
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1/ Force et Diététique:
L’OMS est catégorique: une alimentation végétarienne ou végétalienne est excellente pour la santé et apporte + de longévité. Mais que dire de la force qu’elle procure?
Avant toute chose, j’invite à taper « végétariens célèbres » dans google ou autre moteur de recherche, et voir qu’il y a:
Des « prix nobel » tendraient à montrer que le végétarisme ne rend pas toujours crétin, contrairement à ce que j’ai lu quelque part sous prétexte d’omégas3 dans une de ces propagandes mensongères aux allures sérieuses (mais sans faits et sources réelles),
quoique, cela me met le doute, Einstein (végétarien) était peut-être débile de tirer la langue?
Et aussi beaucoup de sportifs végétariens plusieurs fois champions du monde qui ont marqué l’histoire. Endurants mais aussi body-builder zatopek et le sprinter Carl Lewis, végétaLIEN. N’y est peut-être pas encore listé ce récent champion body-builder végane Kendrick FARRIS qui a battu le record américain en ayant soulevé + de 300KG : http://www.vegactu.com/actualite/lhalterophile-americain-le-plus-fort-de-tous-les-temps-est-vegan-23050/
et de nombreux athlètes et body builders véganes, comme le massif Patrik BABOUMIAN! qui emportait en 2011 le titre de « homme le + fort du monde » https://www.vegan-france.fr/sport-vegan.php
il y a aussi des champions végétaliens-fruitariens: (merci yann du club fructivore pour ce paragraphe et pour les fruktifest qu’il a organisés) Michael Arnstein, un athlète de l’ultramarathon (course de 160 km courue en 12H57), est devenu fruitarien ou frugivore, il prend aussi un supplément de vitamine B12.
L’émission de télévision Allô Docteurs Végétariens végétaliens, les bons conseils montre vers la fin Régis Mangeot, un végétalien passionné de courses à pied, qui mange frugivore pendant ses périodes d’entrainement. Le présentateur mentionne le mot « fructivore ».
Denis Mikhaylov est un russe frugivore et ultramarathonien, vainqueur du trail de montagne « Virgil Crest 100 miles (161 kms) 2012 » en 21H34, avec plus de 6000 mètres d’élévation. Son blog en russe. Un entretien en anglais avec Denis Mikhaylov.
Une sportive nous indique: « Je publie des infos sur la nutrition et notamment (contre) le régime (à tort dit) paléo sur ma page facebook
Et sur ma chaîne Youtube :
https://www.youtube.com/channel/UC2N15z_NCnTva8AZEGWv4ug
LE DOCUMENTAIRE « RAW » PROJETÉ le 17/5/2015 AU FESTIVAL DE CANNES EN AVANT PREMIÈRE MONDIALE
En 2013, deux sexagénaires australiens, Janette Murray-Wakelin et Alan Murray ont fait le tour de l’Australie en courant. Ils ont établi ce faisant le record du monde du nombre de marathons courus consécutivement : 366 marathons courus en 366 jours, un marathon par jour sans jour de repos.
Janette et Alan ont réalisé cet exploit en consommant un régime frugivore, c’est-à-dire en ne consommant que des végétaux crus, essentiellement des fruits. Le tout avec des chaussures minimalistes, des vibram finvefingers.
Tout a commencé lorsque Janette a contracté un cancer du sein et reçu de son médecin un préavis de décès de 6 mois. Elle a décidé de vivre et a adopté un régime végétalien crudivore pour se soigner. Elle a guéri.
Suite à cela, elle a décidé de courir autour de l’Australie avec son compagnon pour montrer à tout le monde ce que pouvait faire un régime cru végétalien. De cette année à parcourir l’Australie, ils ont tiré un documentaire appelé « RAW ».
Les glucides auraient meilleurs IG et qualité dans la plupart des fruits
LA DIETETIQUE ANALYTIQUE:
Les diététiciens ayant une approche plus théorique, doivent aller très loin dans leur science pour tout « expliquer ». Après des décennies de recherches et contradictions, aujourd’hui la plupart donnent une alimentation végétale aux sportifs de haut niveau.
Faut il des protéines complètes? Il n’y a pas besoin d’équilibrer les acides aminés à chaque repas, car ils se stockent 40 jours et plus. Ainsi des protéines complètes se recombinent quand il y en a besoin.
Il est aussi à souligner que plus l’apport en protéines est fort plus la capacité à produire de la testostérone (hormone anabolisante qui compte pour beaucoup dans la différence entre la musculature des femmes et celle des hommes) est réduite, parallèlement le niveau de myostatine (hormone bloquant la croissance musculaire) augmente avec l’apport en protéine (cf. Guide des Compléments Alimentaires pour Sportifs, M. Gundill et F. Delavier).
Ainsi l’équation « plus de protéine égale plus de muscle » est à considérer dans des limites raisonnables.
Certains fruits contiennent des protéines aussi, à considérer par KG de fruit parce qu’il est facile, par goût et pour des raisons de santé, d’en manger plusieurs kg, tandis qu’au contraire il n’est pas possible de manger un kg de « produit animal ». Il n’est donc pas objectif de juger en comparant les teneurs par 100 grammes, mais plus objectif de comparer des rations réalistes. Par exemple, puisque les frugivores mangent 5 à 10kg de fruits/jour (principalement de l’eau), ils atteignent les AJR de protéines (chaque jour 1g par kg de poids corporel) avec des fruits qui en contiennent 1,5g/100g correspondant à 15g/KG et 75g/5KG . Tels que les Cherimoya, mure du Morus (et non rubus)… Ainsi que Banane (15g/kg), avocat (20g/kg) et goyave (36g/kg). Selon analyse plus détaillée des acides aminés essentiels, ils se complètent parfois entre plusieurs fruits, ou ceux de l’avocat sont tous à égalité selon cette source: https://aliments.monalimentation.org/mure.html
Le durian (15g/kg) est également dans ces valeurs de protéines selon https://fdc.nal.usda.gov/fdc-app.html#/food-details/168192/nutrients
Le fer végétal associé à la vitamine C est tellement assimilable et omniprésent qu’il n’y a pas besoin non plus de s’en supplémenter.
PREJUGés ou idées reçues:
Je crois ce que je vois ou je vois ce que je crois? Lorsqu’on a un vieux préjugé, une « idée recue », l’esprit filtre afin de ne « voir » exclusivement que ce qui confirme ce qu’il croit. Exemple: une personne persuadée des avantages diététiques de la viande, s’il voit un végétarien maigre? il pensera « c’est parce qu’il ne mange pas de viande », tandis que s’il voit un omnivore maigre, il ne pensera pas que c’est à cause de son alimentation.
La maigreur est constitutionnelle (liée à l’activité de la tyroide qui influence aussi la sensibilité) davantage que liée à l’alimentation. Certaines personnes peuvent manger beaucoup et rester maigres (ce qui n’est scientifiquement pas un inconvénient pour la santé, à la limite de la maigreur), d’autres personnes restent grasses malgré leurs efforts pour modérer leurs appétits…
Il existe parmi les végétariens des personnes maigres, des athlètes et des personnes plus grasses ou musclées (Si vous n’en connaissez pas assez pour pouvoir en juger, regardez les listes de végétariens et végétaliens célèbres disponibles sur internet)
2/ Selon ces tableaux comparatifs des organes digestifs, dents, mains… la constitution humaine apparait frugivore, différente de celle des omnivores permanents
« permanents »? evidemment, un frugivore qui a faim devient omnivore. Certains grands singes sont fruitariens en captivité lorsqu’ils ont le choix, mais se contentent de feuilles ou de produits animaux lorsqu’ils n’ont pas le choix dans leur milieu naturel.
le « paléo » est une tendance commettant des erreurs et imprécisions (par exemple elle s’est fondée sur un malentendu concernant la longueur des intestins: il faudrait la comparer à la longueur du tronc, l’intestin grêle et non seulement le colon). Pour promouvoir le frugivorisme avec viande; ils critiquent la longueur indiquée pour les intestins sur « douce frugalité », trop hativement: le « paléo » ayant mal différencié « longueur intestin grêle » et « longueur tube digestif » et comparaison à la longueur du tronc:
http://doucefrugalite.files.wordpress.com/2014/05/tableau-danatomie-comparc3a9e.pdf
3/ A propos des idées encore parfois constatées: Fer, protéines et zinc ne sont pas des exclusivités animales!
Voici la teneur en PROTEINES des fruits en étant les plus riches.
Dans un fruit frais plein d’eau, quand on fait des repas 100% fruits on peut (très) facilement manger 1 kg de chaque fruit, donc on donne le nombre de grammes de protéines par kilo de fruit:
Guava (Feijoa): 24 grammes/kilo, banane ou cherimoya 16 gr/kg, mure blanche ou durian 15 gr/kg
donc par jour, 3 à 4 kg de ces fruits comblent les besoins officiels en protéines.
Source des teneurs en protéines: http://nutritiondata.self.com/facts/fruits-and-fruit-juices/1927/2
Anones (Cherimoyas sud-espagnols, Asimines francaises), et les protéines des Bananes et Durians séchés à froid qui, venant par bateau, restent parmi les aliments les + avantageux en termes de bilan CO2: à voir à la fin de ce sujet.
En Afrique, le repas 100% bananes est appelé « une main de bananes »: 5 bananes. C’est aussi le fruit meilleur marché (par kg, 1,6€ en bio chez aldi, 2€ en magasin bio, a noter que au contraire, pommes et poivrons sont meilleur marché en magasin bio qu’en supermarché de grande distribution)
il est préférable de ne pas mélanger les fruits a un repas cuit, pour éviter les désagréments intestinaux.
A l’inverse, la plupart des fruits sont pauvres en protéines, autour de 4 à 6 gr/kg, et même 2 gr/kg de pomme (qui comporte d’autres avantages, comme la pectine pour la détox).
Le poivron rouge ou jaune (mais pas le vert), est le plus riche en vit C (2000../kg, soit 4 fois + que l’orange) et a l’avantage d’être alcalinisant. Les baies de gogi ont perdu la plupart de leur vitamine en séchant, et il serait illusoire de vouloir couvrir ses besoins avec des gogi.
Nous avons besoin de vit c, notre organisme ne peut la faire lui même, contrairement à d’autres animaux.
zinc: présent, en particulier plus concentré dans la pastèque
fer: présent partout sans besoin de s’en soucier, si les vitamines C et B12 sont suffisamment apportées
oméga 3: dans les cherimoyas, les potimarrons. Si on mange des avocats et autres huiles la plupart trop riches en oméga 6, il faut compenser avec des huiles dont les oméga 3 sont plus nombreux que les oméga 6: comme les noix, l’huile de cameline, ou chia.
Les appellations « riche en omegas 3 » sont parfois trompeuses, car s’il y a une majorité d’omegas 6, leur bénéfice est annulé.
Je remarque 4 graines ancestrales, non « selectionnées » ni appauvries dans une optique d’agriculture productiviste: les noix, la cameline (40% d’O3 contre 20% d’O6), le chia (65% d’O3 contre 20% d’O6 selon http://fr.wikipedia.org/wiki/Om%C3%A9ga-3) et le lin.
Ces huiles doivent être crues et elles rancissent vite, il faut les consommer très fraiches, et les conserver au frais et a l’abri de la lumière. Les noix de préférence consommées entières pour bénéficier aussi de leurs protéines (ce qui serait peut-être aussi intéressant avec les autres graines), après un trempage de quelques heures dans l’eau, on jette l’eau qui entraine avec elle des éléments anti-nutritionnels, après 4 à 6H de trempage les noix deviennent délicieuses et peuvent être mangées en quantité. Ou même mélangées ou mixées avec de la pate de date, du caroube, du chocolat… coco ou autre, en délicieuses patisseries crues.
Leurs graines entières bien mastiquées ou en purée paraissent bonnes et apporteraient en même temps leurs protéines, si elles sont bien moulues: lorsque avalées entières, elles resteraient entières jusqu’à ressortir entières.
Il circule une idée erronée selon laquelle le régime crétois démontrerait que l’huile d’olive serait bonne. Il se pourrait bien que ce régime serait bon car presque végétarien, malgré l’apport d’huile d’olive: https://doucefrugalite.com/2017/10/29/regime-cretois-huile/
En revanche, les huiles d’olive et de tournesol oléique seraient les plus résistantes à la chaleur, les fritures seraient donc à faire avec. Et à compenser avec davantage d’omégas3.
4) LE BILAN CARBONNE DES BANANES (ce lien est actif)
suivi d’autres notions concordantes de bilan écologique: « besoins en surface de terre », autres gaz à effet de serre, eau, énergie… puis d’un lien pour introduire en europe un bananier résistant à des hivers à -10°C! (et 50 autres fruitiers autonomes parfois inédits et plus productifs)
Soyons attentifs au label bio car la banane de culture conventionnelle est n°2 de l’utilisation outrancière de pesticides derrière le coton. Certains labels bio garantissent aussi un « commerce équitable »: http://www.mescoursespourlaplanete.com/Produits/Fruits_et_laegumes__62/Banane_95.html
(1, 7€ le kg en bio chez aldi, 2€/kg en magasin bio-spécialisé, et plus cher dans les autres supermarchés)
Je n’aimerais pas moraliser les autres aliments, mais montrer que la banane est (ainsi que les noix) le plus écologique parmi les aliments protéinés du commerce, parce que je constate que beaucoup de personnes se privent de bananes par culpabilité écologique, (ou crainte de grossir alors que sans pain elles ne font pas grossir; Nature ou en smoothies…).
Si vous n’avez pas la chance de faire une empreinte écologique positive en mangeant sous l’arbre (ou localement – puis en semant leurs graines autour) cherimoyas sud-espagnols, durians asiatiques, feijoas de provence ou une très grande quantité de morus ou elaeagnus européens, la ration de protéines à petit budget peut alors être apportée soit à base de céréales (et légumineuses), soit à base de bananes exotiques. Pour ceux qui n’ont pas (encore) un jardin idéalement fourni, voici une comparaison de ces compromis:
- A calories égales, les bananes rendues chez nous produisent 4 fois moins de CO2 que des sandwichs!
- Le lien ci dessus indique: L’énergie dépensée à vélo vient de la nourriture que vous mangez: L’empreinte carbone d’un mile (1,6km) en vélo:
65g CO2: alimenté par des bananes
90g CO2: alimenté par des céréales avec du lait
200g CO 2: alimenté par du bacon
260g CO 2: alimenté par cheeseburgers
2800g CO2: alimenté par des asperges importées par avion …et ces chiffres incluent 50 grammes/mile pour la fabrication et le maintien du vélo! la différence serait encore plus marquée (écologique des bananes comparées aux autres aliments du commerce) sans compter la fabrication et l’entretient du vélo:
- 15 grammes de CO2/mile avec des bananes
- 40 g. CO2 avec cereales + lait
- 210 g. CO2 avec des cheeseburgers
- un impact nul (les arbres stockent du CO2), avec des fruits du jardin…
Le bilan CO2 (calculé avec de très nombreux paramètres) d’avoir chez soi en france 18 kg de bananes exotiques, est équivalent à faire 60KM en voiture.
Les bananes sont responsables de l’émission de 0,48kg de CO2 par kilo, mais je ne mange pas de viande (1kg de viande de mouton = 39,2kg de CO2, 1kg de boeuf = 27kg de CO2), je ne mange pas de poissons ou de fruits de mer (1kg de saumon d’élevage = 11,9kg de CO2, 1kg de thon en boîte = 6,1kg de CO2), j’évite les produits laitiers (1kg de fromage = 13,5kg de CO2, 1kg de yaourt = 2,2kg de CO2, 1kg de lait= 1,9kg de CO2), j’ai banni les sacs plastiques et j’évite le plastique de manière générale (1kg de plastique = 6kg de CO2). (Source : Tree Hugger)
Certaines personnes font 60KM/jour et s’inquiètent de l’écologie en achetant de la viande locale qui contribue davantage à l’effet de serre, à cause de la production de cO2 et de méthane*. Il faut 3kg de cereales pour produire 1 kg d’oeufs, 15 kg de céréales pour produire 1kg de viande rouge. Ou encore plus de surfaces de paturages! qui seraient plus avantageusement semés en fruitiers (sub)spontanés. (Une théorie est développée selon laquelle 1ha (10 000 M2) suffirait alors pour nourrir totalement une personne végane, 7ha pour un omnivore « local »)
Pire 1kg de boeuf du brésil produirait autant de CO2 que de traverser la france en voiture! selon cette source
*Le méthane (produit par l’élevage) contribue 25 fois plus à l’effet de serre que le CO2
Les bananes ne nécessitent ni serres, ni labour, ni emballage, ni cuisson, ni préparation! et la croissance rapide et abondante des bananiers prélèvent du carbonne de l’air pour en faire de l’humus.
Et elles sont toujours transportées par bateau (100 fois moins de production de CO2 que l’avion).
Elles évitent toutes disputes liées à la cuisine et la vaisselle.
si on fait le bilan en termes de « besoin en surface de terre »,
les protéines de certains fruits et noix demandent moins de surface de terre.
l’élevage demandant de gaspiller beaucoup de céréales, sans compter qu’il produit du méthane à cause des déjections animales, et le méthane contribuant 25 fois + à l’effet de serre que le CO2.
Au final, l’élevage est responsable de 80% des émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture, ce qui correspond à 18% de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre des activités humaines (9% du CO2, 37% du méthane, 65% du N2O) 6; et il faut de 6 à 17 fois plus de surface de terre pour produire de la viande que pour produire du soja, 15 fois + d’eau, 10 fois plus d’énergie, (ndlr: et de misère et de souffrance, pour l’animal comme pour les intestins humains)… : http://www.alimentation-responsable.com/impact-des-modes-alimentaires-sur-lenvironnement-et-la-disponibilit%C3%A9-alimentaire-mondiale
Les fruits sucrés et les céréales sont à égalité si on compare les calories comestibles récoltées par hectare. On produit 5 à 7 tonnes de céréales/HA, contre 20 à 30 T/HA de fruits dans un verger.
100 grammes de récolte apportent au consommateur:
- 100 g de bananes 89 (k)cal/100g,
- les fruits entre 50 et 150 (k)cal,
- les dattes 282 (k)cal,
- les noix 400 à 700 (k)cal.
- les céréales 378 (k)cal
Si on fait le bilan en termes de besoins en énergie pour produire:
la permaculture ne demande presque pas d’énergie.
Claude Bourguignon estime qu’il faut investir 12 calories pour obtenir 1 calorie de récolte agricole, tandis que la permaculture demanderait l’investissement d’une calorie pour récolter 12 calories.
l’agriculture exigeait donc de l’esclavage, de la traction animale ou mécanique épuisant les ressources énergétiques.
5/ A propos des hommes préhistoriques
Il y a beaucoup de fantasmes autour de la préhistoire, puisque nous n’avons pas d’écrits ni de vidéos pour en témoigner. Ainsi la représentation qu’on fait des hommes préhistoriques est peut être le reflet d’une partie de l’homme « moderne »: rustre, violent, vouté, égoiste, stupide, grognements, tout y passe… mais la théorie de l’évolution est relativisée depuis qu’on trouve des espèces d’hominidés paralléles dont des « évolués » de plus en plus anciens.
Il est vraisemblable que comme aujourd’hui, il existait peut-être différentes tribus et civilisations ayant une alimentation différente les unes des autres; dont des chasseurs et dont des végétariens, en fonction par exemple, du climat.
Les fouilles d’une scène figée par une éruption volcanique du type « cendres » révèle notamment l’harmonie qui régnait entre un groupe d’hommes préhistoriques et des animaux venus s’abreuver en même temps au bord d’un lac: ensemble.
Lors d’une mission de naturalistes dans une forêt primaire qui n’avait jamais été visitée par l’homme, les oiseaux n’avaient pas de distance de fuite face aux hommes, à priori confiants sans expérience de prédation de l’homme sur l’animal.
Comme partout, il y a des détracteurs, qui sont là pour mettre le doute, chercher à mettre sur une voie moins vivante, comme des propagandes qui ne résistent pas à l’examen, comme le « mouvement paléo » dont je discute en répondant point par point à leurs assertions:
Ce mouvement « paléo » fonde sa théorie sur une inexactitude sur les longueurs de nos intestins.
En résumé d’introduction, une personne prétend avoir eu des problèmes de santé après 20 ans de végétalisme, et promeut donc l’omnivorisme en affirmant que c’était la raison de la santé de nos ancètres préhistoriques;
- la position de l’OMS est formelle : les régimes végétariens et vegetaliens bien équilibrés sont excellents pour la santé et permettent une espérance de vie plus longue.
- On peut sérieusement douter qu’elle aie réellement été végane lorsqu’elle vante par ailleurs des « producteurs de viande éthique et responsable » et les « bonnes perspectives écologiques des pâturages »…Alors que les véganes et végétariens sont plutôt bien avertis de l’inverse.
- Elle n’explique pas ni sa maladie ni comment elle aurait établi une relation de cause à effet avec son alimentation..
- Elle fait abstraction des statistiques et populations qui démontrent les avantages du véganisme végétarien sur la santé.
- Elle affirme que les ancètres préhistoriques étaient en bonne santé sans étayer son argumentation.
- En revanche, la dégradation de la santé publique est un fait récent, avec une épidémie de cancers diabète obésité y compris chez les jeunes de la 3ème génération d’enfants depuis que nous mangeons trop d’aliments raffinés, de viande et de produits laitiers; Changement d’alimentation depuis 1920 en amérique, 1945 en europe, 1980 en chine. Comme lors des expériences scientifiques sur populations de rats et chats, le fait de manger anti-physiologique n’a pas de conséquences sur la 1ère génération, mais la dégénerescence s’observe sur la 3ème génération. Inversement, il faut 7 générations bien nourries pour régénérer une espèce dégénérée.
Pour ceux que cela passionnerait, voici une contradiction plus détaillée du « régime paléo »:
dans l’article « analyse et contradiction des arguments pro-omnivores »
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Je décline toute responsabilité quant aux contenus.
Ts : toilette à compost ou permaculture (aucune odeur, moitié carbonne, sans fosse septique), évolution majeure du WC: ….Simplification… en PHOTOS (1 d’intérieur, 1 d’extérieur)
Saviez-vous que les fosses septiques et évacuations d’égouts et eaux pluviales sont souvent des nids a moustiques? Le WC est devenu une tradition mondiale depuis 100 ans mais va aussi très vite devenir une honte.
Fosses à purin et WC seront bientôt d’un autre âge. Le WC donne l’illusion de se débarrasser d’un « problème » lorsqu’on tire la chasse d’eau, mais ce « problème » revient dans l’eau de boisson et de baignade après avoir rejoint nappes phréatiques et stations d’épuration. Les poissons et même plantes sont contaminés. Et les spécialistes estiment que l’eau potable deviendra rare…
Le fait qu’il soit caché sous terre ne retire rien à son caractère puant et polluant (à cause de l’excès d’eau et manque d’oxygène et de carbone); je vous invite à la visite d’une fosse septique pour que vous puissiez en juger. A première vue, le réservoir loin des yeux, rassure: on ne verserait pas toutes ces eaux dans la nature… Mais toutes les eaux mélangées (douche, wc, etc) disparaitraient -t-elles par magie? non, il y a autant d’eau qui ressort que d’eau qui entre dans le réservoir appelé « fosse septique » ou « station d’épuration ». Elle n’est pas dépolluée. Elle est seulement plus liquide, afin de pouvoir s’infiltrer toujours au même endroit* en abondance (donc ingérable par la nature) et polluer pendant des décennies. Atteignant les réserves après quelques années ou décennies, fonction de leur profondeur.
La toilette sèche propose un autre rapport à nos déjections: elles deviennent une « solution » en constituant un capital de long-terme: l’humus.
Recouvrir déjections et compost avec du broyat ou du copeau de bois fait toute la différence : pas d’odeur ni mouches (ni moustiques). Dépollution. Contribution positive par constitution d’un humus sain et équilibré, absorbant et bien réparti, à des concentrations idéalement nutritives pour les arbres.
(Au contraire, recouvrir de paille ou particules trop grosses laisse des odeurs.)
La toilette sèche la plus simple : mélangeant copeaux, déjections, peu d’urine et papier toilette, est aussi la plus inodore et la plus écologique.
Ce lien explique bien ses avantages chimiques et dépolluants:
http://www.eautarcie.org/05a.html,
et une autre page propose réfléchir à notre rapport à nos déjections:
http://www.eautarcie.org/05b.html
Légal depuis 2009: la Toilette Sèche avec les copeaux de bois est sans odeur ni pollution et reconstitue un capital humique. Voici 4 photos des plus simples, intérieures et extérieures, « inventées » en 2014 par JD! afin de ne pas procrastiner en attendant peut-être un jour fabriquer une « magnifique » TS;)
afin d’en réaliser sans procrastiner :
Et encore cette info pratique: afin de n’avoir aucune odeur dans le logement: soit utiliser un seau en inox, soit utiliser 2 seaux en plastique: après rinçage, le seau en plastique garde une odeur pendant 1 jour; donc si on utilise des seaux en pastique, on fait un roulement avec 2 seaux. quand on vide le seau, on le rince et on le laisse dehors. On le remettra dans la toilette lorsque l’on videra et rincera le 2ème seau et ainsi de suite.
Comment faire au plus simple sans corvées de seaux, ni stagnation d’eau? Celle-ci en photo se déplace en formant des buttes de culture, alors pourquoi faire des trous? On fait livrer un tas de broyât à coté… Pour recouvrir et ennoblir chaque don. L’azote des « déchets » aide le bois a se décomposer, lequel en retient les précieux éléments nutritifs. Le mélange est harmonieux et bienfaisant (humus). Ce modèle a nécessité 10 vis, mais on peut la bricoler avec des perches et cordes. et l’habiller de diverses façons, canisse de bambou ou bruyère, plantes grimpantes… , on recherche encore un créateur de portes de ts pour le finir!
On peut aussi mettre au même endroit le compost de fruits et légumes, chaque fois en recouvrant avec du broyât pour une fermentation inodore et harmonieuse (pour faire un bon terreau directement utilisable), et éviter les mouches.
2 ans plus tard, la butte « fond » (elle perd 3/4 à 4/5ème de sa hauteur selon le type de broyât ou copeau). En même temps, les polluants et bactéries pathogènes sont dégradés par des millions de créatures: bactéries et champignons et insectes etc.
La culture sans labour sur buttes est la meilleure, les racines bénéficient alors d’air et d’humidité sans excès d’eau. les courges supportent le compost jeune (1 an), les autres plantes préfèrent le compost mûr (3 ans). La plupart des plantes apprécieraient que ce terreau soit mélangé avec une certaine proportion de sable ou terre, que l’on peut ajouter de temps en temps afin d’éviter de retourner l’ensemble lors de la plantation (labour=bouleversement que la microbiologie du sol n’apprécie pas). Pour empêcher la germination de nouvelles herbes concurrentes, mieux vaut couvrir le sol en hiver ou arracher les herbes concurrentes pour les mettre en couvre-sol avec pailles ou broyât (ou carton! constitué de fibres et amidon, en évitant les encres d’imprimerie qui peuvent contenir des métaux lourds).
Le modèle ci-dessus a nécessité 10 vis, mais on peut le bricoler avec des perches et cordes. et l’habiller de diverses façons, canisse de bambou ou bruyère, plantes grimpantes… , on recherche encore un créateur de portes de ts!
La ts n’a pas d’odeur, (en raison des copeaux de bois), faut il aller sur des salons comme primevère (20-22 fevrier 2015 à Lyon) ou à la foire ecobio d’Alsace (pont de l’ascension, colmar) ou encore aux journées ecocitoyennes de Mérindol (Lubéron), pour s’en convaincre: des ts installées dans le hall d’eurexpo lyon accueillent 30 000 visiteurs sur 3 jours, pas d’odeur, par contre si on va aux toilettes classiques bien carrelées et rincées, c’est épouvantable même en essayant de masquer l’odeur avec de la naphtaline dans les urinoirs…
Un effet majeur du siècle passé est la perte d’un capital de longue date, l’humus.
Au lieu de remettre la matière organique dans le sol, on l’exportait (déchetteries, égouts, poubelle…); En conséquence, on devait « perfuser » la terre d’engrais chimiques, lesquels diminuent encore la vie microbiologique du sol ce qui favorise l’érosion et réduit la santé des plantes et justifie d’ajouter des traitements phytosanitaires biocides souvent chimiques. Selon un article étayé de kokopelli, cela nous conduirait à la désertification en 2050, l’humus, cet héritage de très longue date, serait alors lessivé.
L’objectif est de reconduire nos déjections dans le cycle de formation de l’humus dans les meilleures conditions possibles.
A cette fin, la première chose à faire est d’empêcher l’uréase – cet enzyme présent dans les déjections – de transformer l’azote organique précieux en ammoniac, inutilisable pour la synthèse de l’humus.
L’homme pourrait reprendre une place d’utile à la nature au lieu de s’y opposer (en croyant être plus hygiénique?).
le copeau à besoin de l’azote des excréments pour se décomposer, et il en stocke les précieux éléments qui serviront aux plantes. posé à même la terre, il absorbera les petites pluies mais mieux vaut composter au pied d’un arbre ou dans un endroit plein de racines de végétations productives en bois et feuilles, pour qu’en cas de grosse pluie les éléments qui seraient rincés soient recyclés en formant du bois (stockage carbone). ds milliards de minuscules créatures de la terre communiquent alors dans le compost. certains desherbants et médicaments se trouvent détruits par certains champignons et bactéries, après 2 ou 3 ans de ce compostage. Alors que dans l’eau, les polluants vont directement à la source ou à la mer où les poissons sont sexuellement malformés, par exemple, à cause des tonnes de pilules contraceptives qui s’y déversent à cause des wc
je pense que les enfants de 2100 seront écoeurrés en lisant des livres d’histoire ancienne, de lire q’entre 1900 (et 2025?) les gens de tous pays se sont mis à chier et pisser dans leur eau de boisson et de douche, comme seule alternative aux précédents immondes « puits perdus ». en asie, on puise dans un puits et on défèque dans le même sol, à quelques mètres de différence certes, mais l’eau polluée rejetée en abondance, rejoint rapidement le puits puisqu’on y prélève la même quantité d’eau… en occident, on pollue plus loin quand on a la chance de n’avoir pas au robinet les eaux usées « renettoyées » dans des « stations d’épuration » (dont les boues engraissent sans compostage, des vegetaux et toute la chaine alimentaire). Mais cette pollution nous revient aussi : les poissons sont pleins de médicaments et métaux lourds, par exemple.
J’aimerais calculer combien de CO2 on pourrait stocker en « engraissant » des arbres avec nos déjections au lieu de polluer inutilement l’eau potable (en grammes de bois engendré par gramme de pipi ou caca!).
combien d’azote par litre d’urine, combien de bois produit en urinant au pied d’un arbre?
Je salue au passage les détracteurs qui ont le courage de s’opposer encore à la ts pour mieux la porter (tel l’air qui freine mais porte l’avion?).
Volume compost: le compost ne réduit pas de moitié, mais des 4/5ème dans le cas de copeau de bois. j’en ai fait l’expérience après avoir accueilli chez moi 50 campeurs pendant 1 mois, car on avait bien mis le compost entre des palettes carrées pour rassurer les esprits ;), et 1 an après tout avait fondu!
Copeaux: doivent être de feuillus pour être fertiles,
n’utiliser pas de résineux (pin, sapin, et tout ce qui est persistant et sent la résine) qui sera réservé a des usages stériles: chemins, isolation…
au rond point chez le marchand de bois ainsi que au sud de la tubasse on en ramasse par terre ou sur un tas d’écorces et broyats noircis par la pluie. (feuillus: chêne, hêtre, peuplier, platane, laurier…)
chez le menuisier c’est risqué, il peut y avoir une proportion d’agglomérés (colles) et e bois traités aux insecticides qui sont retravaillés.
A la scierie, c’est bien si on peut distinguer le feuillu du résineux et si les bois ne sont pas imprégnés de chimie avant coupe ou rabotage.
Pour ceux qui n’ont ni poudre de feuilles, ni bois ni gazon à mêler aux déjections, il y a le déshydrateur, dommage car des choses utiles partent dans l’air au lieu de décomposer nos précieux « déchets verts pauvres en azote » que sont copeaux feuilles etc; mais pour les villes c’est peut être plus gérable et léger, mais ne présente que peu d’intérêt selon le lien en tête de mon article.
http://www.tourisme-durable.org/eco-produits/eau/1755-sunwind.html
- * les épandages de fosse septique bercent de l’illusion de répartir la pollution sur 20M2 ou 40M2 (ce qui serait déjà beaucoup trop concentré); mais la réalité diffère: dans le meilleur des cas (tubes posés bien de niveau par des entrepreneurs consciencieux), les tubes PVC percés se trouvent rapidement soit bouchés par des racines, soit changent inégalement de profondeur, ce qui a pour effet que toutes les eaux grises sortent au point le plus bas ou en amont du bouchon. Même si les mouvements de sol sont infimes (par exemple, tassement localisé qui a pour effet de faire remonter un tuyau ne serai-ce que d’1 ou 2cm), toute l’eau sortira par le trou le plus bas. La proximité de grands arbres est un avantage: leur réseau de racines transformera une partie de la pollution en bois, en combinaison avec l’énergie solaire et le gaz carbonique de l’air. Les racines d’un arbre peuvent être très profondes, de l’ordre de 3 fois la hauteur de l’arbre, et purifier les eaux grises avant qu’elles n’atteignent la nappe phréatique. Mais les eaux grises de plusieurs personnes seraient difficilement gérées par un seul arbre.
- Et à plus ou moins long terme, c’est souvent 100 kilos de PVC (des tubes d’épandage) qui seront ajoutés à cette pollution. (50 à 100M de tuyaux dont le poids est de 1,2kg/M.)
Chauve souris, libellules et hautes herbes, et TS: contre les moustiques
(cet article et son blog propose des solutions pratiques contre les moustiques, vous pouvez participer de vos avis en bas de cet article – La fin de l’article indique les mesures en cours à l’écohameau)
Les moustiques…
Pendant de nombreuses années, d’un point de vue anthropocentriste, je me suis souvent demandé si c’était erreur de la création! qui nous rend la nature un peu hostile,
Je voudrais partager en introduction ce qui fut pour moi une révélation, le point de départ de ma recherche et de cet article:
– La ville de Fiesole, en italie, semble avoir réussi sa démoustication sans pesticides, j’y reviendrais plus loin,
A- Dans le marais poitevin, autour de Coulon (79, près de Niort), il y a des centaines d’hectares de marais et canaux, plein de villages et pas de moustiques. (ni de quelconque mesure de démoustication)
Dans cet ancien estuaire, la vase qui s’était déposée a été creusée par nos ancêtres en canaux et parcelles de terre où hommes et vaches vont en barque. Une écluse régule le niveau tant que les canaux sont toujours en eau.
– on y trouve beaucoup de libellules, et étant donné la richesse des alentours (arbres creux, etc), beaucoup de chauve-souris et autres grenouilles, et même des loutres, indicatrices d’un milieu peu pollué.
B- Dans l’estuaire du Rhone, en Camargue, il y a (beaucoup) de moustiques:
– Les marais y sont épisodiquement mis en eau et asséchés, chaque année. Il n’y a pas beaucoup d’arbres et la vie aquatique y est bouleversée chaque année (les larves de libellule ont besoin de 2 a 5 ans, donc quelques mois de mise en eau ne leur suffit pas – tandis que une larve de moustique a besoin d’une a deux semaines).
– il y a bien des libellules dans les lieux constamment en eau, mais ne peuvent chasser tous les moustiks sur une surface 1000 fois supérieure qui devient en eau le temps d’une saison.
C- En Malaisie, il y a beaucoup de moustiques MAIS Dans un campement de jungle tropicale profonde pourtant riche en flaques d’eau (loin des villages), je n’ai pas vu de moustiques, tandis qu’y fourmillait beaucoup de créatures diverses, y compris des chauve souris.
le site de paris 15ème publie une liste d’insectes prédateurs: mais seule la libellule prédate les adultes, et non seulement les larves aquatiques:
suit 3 articles-en-un: libellules, moustiques et pipistrelles (dont titre en rouge):
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– Une libellule adulte chasse en vol 600 insectes/jour, principalement des mouches et moustiques.
Les larves de libellules vivent sous l’eau où elles mangent également des larves de moustiques, et parviennent à l’état adulte en 2 à 5 ans de vie aquatique. Faut il préciser que si la pièce d’eau est bouleversée dans cet intervalle, la larve ne parviendrait pas à l’état adulte.
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espèce à protéger:
Depuis décembre 2021, les libellules figurent sur la liste rouge des espèces menacées établie par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), organisation non gouvernementale qui fait référence dans le milieu scientifique.
À l’échelle mondiale, on estime à 16 % (6 016 espèces ont été étudiées) la proportion d’espèces menacées, volume atteignant les 25 % en Asie du Sud et du Sud-Est. Une étude datée de 2016 avait enregistré pour la seule France métropolitaine une menace de disparition pesant sur une vingtaine d’espèces de libellules sur 89. L’homme assèche des zones humides et défriche des forêts pour y développer des cultures, comme celle du palmier à huile, ou pour construire des habitations. L’usage des pesticides et le changement climatique sont des causes également identifiées.
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Possibilités à explorer pour favoriser les libellules?:
Les insecticides naturels, moins rémanents que les chimiques qui tuent davantage les prédateurs que les insectes visés.
privilégier les grandes pièces d’eau permanentes sans les perturber (sans les « nettoyer » certains diront-ils),
Ne pas introduire de poissons et prévoir assez de profondeur pour que certains oiseaux n’aient pas « pied », ou grillager… afin de réduire la prédation des larves de libellules: mais elles se cachent assez bien.
Introduire des proies détritivores telles les aselles
Les ennemis des libellules sont les divers poissons, grenouilles et oiseaux d’eau qui mangent les larves. Certains oiseaux en font une grande consommation. Le martin-pêcheur et les bergeronnettes capturent larves et adultes, de même que la fauvette des roseaux.
la larve de libellule se nourrit de la larve de la grenouille (le têtard), tandis que la libellule adulte se fait manger par la grenouille.
Les chats capturent également les libellules au stade de la mue, lorsque la larve sort de l’eau et passe des heures à muer, sécher et se transformer en adulte. Il convient donc d’imaginer des supports plus difficiles d’accès pour cette sortie de l’eau: tels que des iris émergeant au milieu, à plus d’une longueur de patte de chat par rapport aux bords. (et donc aussi à plus d’une longueur de langue de grenouille).
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au débuts d’un nouveau bassin: comment éliminer les larves de moustiques lorsqu’il n’y a ni poissons, ni encore de larves de libellule (stade préliminaire de la ponte des libellules)?
Après quelques mois de stabilisation biologique, les bassins comportent naturellement les prédateurs des larves de moustiques. C’est le cas des coléoptères aquatiques – comme les dytiques – et/ou des larves de libellules.
En attendant, une couverture totale de la surface avec des lentilles d’eau, éxcluent les larves de moustiques.
Le bacille thuringiensis israelensis appelé BTi est une bactérie isolée du sol qui a un pouvoir insecticide NATUREL et sélectif sur les diptères (grande famille dont font partie mouches et moustiques). Les diptères ont deux ailes, contrairement à la libellule qui en a 4 (groupe des odonates).
Son action : parasiter les larves de toutes les espèces de moustiques (dont le moustique tigre).
J’y ai renoncé: des naturalistes disent que ce serait résilient et à ne pas mettre en milieu naturel, et que ça élimine toutes les chenilles, et perturbe le biotope.
voici pourtant ce qu’on lit sur un site marchand:
Les avantages |
Il est sans danger pour le reste de la faune qui vit dans et autour de nos bassins, y compris tous nos animaux domestiques.
Il est sans conséquence pour le reste de la faune qui vit sous l’eau
Facile à employer (des petits granulés à mettre dans l’eau)
Il est actif sur tous les espèces de moustiques, y compris le moustique tigre
Sans danger pour l’homme
Contrairement aux poissons il ne modifie pas la disponibilité en nutriments et donc ne favorise pas le développement des algues.
On arrête le traitement quand on veut, par exemple une fois l’équilibre du bassin atteint et que les moustiques sont contrôlés par la faune du bassin
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Il est parfois argumenté que le destin des libellules serait lié au destin des moustiques. Mais au contraire, les libellules peuvent aussi se nourrir de mouches (dans le marais poitevin, il n’y a pas de moustiques mais beaucoup de libellules). Certes, en camargue, l’usage de la bacille antimoustiques a réduit aussi les libellules; mais si vous créez une nouvelle pièce d’eau dans votre jardin, ce n’est pas au détriment des libellules, même si vous n’y élevez pas de moustiques. Ces derniers continueront à se reproduire exactement comme avant: dans les gaines électriques souterraines, fosses septiques, syphons d’écoulements pluviaux, etc etc.
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Autres possibilités à explorer de recettes « antimoustiques »;
– Dans les bassins, on peut ajouter des petits poissons = gambusies (sortes de guppys, comme face a la grande maison); Mais hélas, ils mangent les larves de libellule comme ils mangent les larves de moustiques.
En attendant la création du bassin à libellules, et une colonie de pipistrelles (voir « chauve-souris » en rouge plus bas), je regarde encore les solutions à court-terme contre les moustiques:
Des pièces de cuivre dans les flaques d’eau??
Selon mes expériences et ce que j’ai vu sur les forums, les ultrasons et les ultraviolets sont inefficaces.
Nous avons aussi testé des pièges « appâts » olfactifs.
Selon mes 1ères recherches et consultations, Les pièges utilisant un appât constitué d’acide lactique, ammoniaque et acide gras caproique, ou acide lactique et CO2, attraperaient environ 20 moustiques/jour. Le prix va de 80 à 1500€ et les plus efficaces coutent 150€ et non pas 1500€.
Mais le fameux appât est moins efficace que le choix de l’emplacement de l’aspirateur. on attrape presque autant (peu) de moustiques sans appât. Si un de ces pièges attrape 10 moustiques/jour pour 150€/10 ans, une libellule adulte devrait se vendre 750€ (500 moustiques/jour, 1 saison), dans l’hypothèse la plus pessimiste où cette libellule ne pourrait se reproduire…
Bien sur, les moustiquaires sont efficaces… ainsi que les ventilateurs, par exemple au dessous et au dessus d’une table, si tout notre corps est soufflé d’air les moustiques ne peuvent tourner autour…
– Ou la peau: un mélange d’huiles essentielles comme l’eucalyptus citronné, la menthe, ou autre odeur répulsive à laquelle le moustique ne serait pas habitué (10 à 20%) avec de l’huile de salade (sésame, tournesol…) ou une huile cosmétique comestible (cameline, …) à renouveler toutes les 2 heures. A la pharmacie, on trouve des mélanges tout faits à 7€ la version sans chimie.
LA PREVENTION:
– Les fosses septiques et gaines électriques enterrées sont souvent des nids a moustiques: penser à en boucher les extrémités ou aératiions…
Avec la toilette sèche (TS), on contribue utilement à l’humus sans contribuer ni à la pollution de l’eau ni aux moustiques.
– Éliminer les petites réserves d’eau stagnante saisonnière: pneus, seaux, bâches plastique…
Dans les petites flaques d’eau ne pouvant être vidées, telles soucoupes sous pots, collecteurs de pluie, , on peut mettre la bacille de thuringe (Bacillus thuringiensis serotype H14 (=israelensis): 10 à 15€: http://fr.jardins-animes.com/anti-moustique-bio-pastilles-petites-surfaces-vectobac-dt-p-1651.html
– Un truc génial qu’Arnaud a trouvé: changer l’eau d’un seau tous les 3 jours. Les moustiques viennent y pondre, les oeufs sont jetés. Une évolution de cette astuce serait un contenant tel qu’un bambou décoratif, en équilibre sur un axe, alimenté par un goutteur microdébit, basculant après 1 à 3 jours lorsqu’il est plein (sous le loids de l’eau) pour se remettre aussitôt en position initiale grâce à son propre poids lorsqu’il a vidé son eau sur une plante ravie.
On trouve des plans (liens ci-après) pour fabriquer des maisons pour chauve-souris:
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Les chauve-souris
Les chauve-souris sont des mammifères, et à part une ou deux espèce d’Amérique du Sud, elles ne sucent pas le sang… Elles sont pour la plupart de petite taille (un doigt), Pipistrelle (4cm! est la longueur du corps avec la tête, sans compter les pattes qui font 3cm ou pattes incluses selon wikipédia, envergure 18cm des ailes déployées – chaque individu vit 17 ans), Oreillard, Vespertilion, la Sérotine étant plus grosse.
Quels sont les insectes chassés ?
Plus de la moitié est composée de diptères, moustiques par exemple. Les papillons nocturnes, pour la plupart ravageurs comme la teigne du poireau, carpocapse, noctuelle, représentent le tiers.
Pour les reste, pucerons ailés ou coléoptères pour les chauves-souris les plus grosses (comme la sérotine).
– Une pipistrelle (petite espèce de chauve-souris) mange chaque fin de journée et nuit, son poids en insectes (jusqu’à 1200/heure et consomme plus de 3000 insectes par nuit !
selon aujardin.info, une seule chauve souris brune peut manger 600 moustiques /heure, et souffre principalement des pesticides).
Selon:
la pipistrelle mangerait 2000 à 7000 insectes/nuit, meilleur remède contre les moustiques, et si on en trouve une morte il faudrait l’emmener chez les pompiers pour le cas de virus que je n’ai pas bien compris.
selon:
la commune de fiesole expérimente avec succès depuis 2006 la lutte antimoustique par chauve-souris, donc bien entendu avec zéro pesticide…
Fiesole est une commune d’environ 14000 habitants, située dans la province de Florence (Toscane), en Italie.
L’adoption expérimentale de chauves-souris pour combattre le nombre croissant de moustiques a démarré en 2006 dans la Commune de Fiesole, en collaboration avec les zoologues de la Specola de Florence, en donnant d’excellents résultats : grâce à cette expérimentation, l’usage des pesticides a baissé en protégeant ainsi la santé humaine et en rééquilibrant aussi l’écosystème, en diminuant la mort d’insectes et animaux utiles. En effet, les chauves-souris se nourrissent de moustiques et d’autres petits insectes, elles arrivent à en manger jusqu’à 2000 en une journée, en constituant l’un de leurs plus importants prédateurs.
Guanokalong, guanodiff sont des marques commerciales de guano (crottes) de chauve-souris comme engrais naturel. Les villes pourraient donc installer des nichoirs au dessus des parterres fleuris.
Et comme si une même idée porteuse devait se réaliser simultanément à plusieurs endroits? L’opération nationale « Refuges pour les chauves-souris » est née en 2006 au sein du Groupe Mammalogique Breton.
En Bretagne, l’opération a déjà permis de créer plus de 50 refuges. Les propriétaires s’engagent simplement à ne pas nuire aux chauves-souris et à adopter des produits respectueux de l’environnement des animaux pour la maison ou le jardin.
Un guide de 32 pages file:///Users/chef/Documents/brochure%20refuge%20chauve%20souris.pdf leur a été distribué ainsi qu’un autocollant annonçant le refuge des propriétaires conventionnés. Ce label permet d’afficher son engagement publiquement en faveur des chauves-souris. (source: http://www.dinosoria.com/refuge-chauve-souris.html)
est elle sensible au bruit voisin de discothèque? comme certaines populations d’oiseaux selon:
http://medias.cohabiter.ch/pdf/bruit.pdf
Face à la dégradation de leurs habitats, elles sont menacées, or elles se nourrissent de moucherons, moustiques, jusqu’à 1200 par heure.
un nichoir collectif attire toute une colonie, c’est le seul moyen d’être efficace. Par exemple sous faitage (elles peuvent se tenir chaud): en dessous, de la terre ou un pot de leurs accueillera leurs déjections fertiles:
http://www.museum-bourges.net/chauve-souris-accueillir-les-chauves-souris-31.html
un nichoir individuel n’aura pas du tout la même efficacité contre les moustiques. Par exemple 30€ ici:
http://fr.jardins-animes.com/maison-chauves-souris-p-115.html
A faire soi-même là:
http://www.dsne.org/Comment-construire-un-nichoir-a.html
Elle abrite les chauves souris pendant la journée et pour hiberner, la chauve-souris pouvant vivre 30 ans (pipistrelle: 17 ans).
Une maison peut abriter plusieurs chauve-souris.
Installation :
A fixer entre 2,5 et 5 mètres du sol, suivant la hauteur du vol des chauves-souris dans votre région.
Suivant la saison ou leur préférence, plusieurs orientations sont possibles : l’idéal est de fixer 3 maisons à Chauves-souris sur le même arbre, l’une vers le nord et les autres vers le sud – sud-est.
Utilisation :
Fabriquée à partir de chêne et de mélèze, elle permet une très bonne isolation et assure longévité et protection contre les prédateurs.
Le bois peut se foncer et des fissures apparaître, c’est un processus naturel.
Une porte facilite le nettoyage et l’inspection de la maison
Dimension : 18x10x30cm
Maison éthique. Fabriquée à partir de bois certifié FSC (Forest Stewardship Council), ces bois proviennent des forêts où l’exploitation n’a pas généré d’impacts économiques, sociaux et environnementaux négatifs.
Comment bien installer la maison pour la chauve-souris ?
L’installer de préférence en Automne-hiver comme les nichoirs à oiseaux, entre 3 et 5 mètres du sol, abrité des vents dominants.
Bien la fixer à un arbre, une façade de maison ou un garage ouvert, sans obstacle dans un rayon de 5m.
Comme pour les oiseaux, ne pas placer une maison à proximité d’une branche, idéale pour les prédateurs.
Le taux d’occupation dans de bonnes conditions est de 80%, sinon, repositionner une maison non occupée pendant au moins 2 ans.
L’entrée se fait par le bas, et un nettoyage en fin d’Automne est conseillé.
Une ou plusieurs maisons ?
La maison est utilisée au printemps et été comme abri diurne par les groupes de mâles, en été par les femelles pour la reproduction et en hiver pour hiverner.
L’orientation idéale change suivant les saisons. Il est donc recommandé d’en placer 2 ou 3 avec orientation nord ou est pour l’usage estivale, sud sud-est pour l’usage hivernal..
Où trouve-t-on les chauves-souris ?
Sédentaires, elles évitent les terrains découverts (peu de proies) et apprécient la présence d’un plan d’eau (nombreux insectes au dessus) ou autre zone à insectes (lampadaire,…).
Les sites de refuge en zone péri-urbaine sont les fissures et cavités diverses, comme les arbres, murs anciens, derrière les volets.
Pour une Pipistrelle, une fissure de 1,3cm dans un mur suffit à leur installation. Les gîtes doivent être tranquilles, obscurs, de température basse et constante (4 à 11°C), avec une forte hygrométrie.
Quelle organisation sociale chez les chauves souris ?
La naissance des petits a lieu entre fin Mai et mi juillet. Les femelles sont alors regroupées en nurserie dans un gîte collectif, les jeunes sont allaités un mois et sont autonomes vers 6 semaines. Les mâles se regroupent le jour dans des gîtes collectifs.
A l’automne, les chauves-souris chassent beaucoup pour accumuler de la graisse. L’accouplement a lieu également en Automne. Enfin, l’hivernation se produit de Novembre à mars-avril.
Les chauves souris connaissent donc plusieurs gîtes dans l’année, même s’ils visitent souvent les mêmes.
Dangers et recours ?
La diminution et contamination des ressources alimentaires (insectes) alliées à la dégradation de leur habitat – démolition des ruines, rénovation des maisons, coupe du bois mort et arbres creux, fermeture soupirail… réduisent le nombre de chauve-souris.
Au contraire, favoriser l’aménagement d’un jardin naturel,en évitant tout produit de traitement, et l’installation d’une mare même petite, et poser des gîtes peut inverser facilement cette tendance.
selon
http://www.gmb.asso.fr/PDF/RefugeChS.pdf
=
Créer des mares
, et maintenir les zones
humides qui accueillent amphibiens et
insectes aquatiques.
Dans les zones herbacées,
privilégier la
prairie plutôt que la pelouse
, ou tout au
moins organiser les tontes en mosaïque de
façon à maintenir continuellement des
parties en herbe haute servant de refuge à la
faune. Dans la mesure du possible,
l’entretien des prairies devra se faire par du
pâturage extensif
d’animaux non traités aux
ivermectines (
cf. encadré
), ou alors par une
fauche tardive
(après le 15 juillet).
Depuis plus de 15 ans, les incidences des traitemen
ts antiparasitaires
du bétail sur les populations d’invertébrés alarmen
t les scientifiques,
particulièrement ceux à base d’ivermectine dont la
rémanence est
particulièrement élevée (active dans les fèces pend
ant plusieurs
semaines). De nombreuses études ont montré que le d
éparasitage des
animaux entraîne de nombreux effets néfastes, parmi
lesquels
l’affectation des larves de certains diptères et co
léoptères entrant dans
le régime alimentaire des chiroptères, réduisant ai
nsi leur nourriture.
Ces effets peuvent être minimisés en prenant certai
nes précautions :
éviter certaines voies d’administration (
bolus
et
pour-on
), épargner les
milieux les plus fragiles, maintenir les animaux tr
aités en stabulation
quelques temps, utiliser des produits de substituti
on, choisir certaines
pratiques agricoles (élevage extensif, rotation des
animaux sur
différentes parcelles, succession de différents ani
maux sur une même
parcelle, nourriture équilibrée et complète, choix
de races rustiques…).
Pour plus d’information :
CAROFF, C., ROUE, S et DURANEL, A. 2003. Traitement
s antiparasitaires du
bétail, insectes coprophages et chauves-souris. L’E
nvol des Chiros, SFEPM,
Bourges. 7
: 7
–
14 (disponible
sur le site du
GMB
: www.gmb.asso.fr
).
pour reconnaitre les espèces de chauve souris selon leurs cris:
Les associations locales de protection et soins aux chauve souris:
http://www.museum-bourges.net/chauve-souris-un-r%C3%A9seau-d-aide-29.html
A l’écohameau,
En été 2014:
j’ai installé 9 nichoirs à pipistrelles, mais je ne sais comment les introduire. selon les associations de protection et soins aux chiroptères, il suffit d’attendre 3 ans qu’elles les découvrent par hazard.
j’ai écrit aux mairies pour les informer de l’expérience de démoustication naturelle a Fiesole en italie.
Au printemps 2015:
– j’envoie des mails aux associations de protection et soins aux chauve souris pour demander leur avis et aide. Conclusion: pour accueillir une colonie, il faut également poser des nichoirs collectifs d’accouplement (accueillant chacun 50 à 250 individus). Je propose devenir « refuge à chauve-souris »: http://www.gcprovence.org/cpr.htm
– j’ai retrouvé 5 mues de libellules sur un iris d’eau du mini bassin à gambusies (donc totalement exempt de larves de moustiques), 5 libellules adultes se seraient donc envolées, mais je ne les ai pas vues voler* et pour manger nos moustiques (1 libellule chasse en plein vol 600 insectes par jour), il en faudrait toute une armée… tout comme dans le village voisin (Eguilles) où le moustique est un fléau.
NB: ces libellules ont échappé à la prédation des bambusies, peut etre car leurs larves étaient déjà trop grosses pour être mangées, lorsque j’ai introduit les gambusies.
* J’espere qu’un chat ne les a pas mangées, pendant leur séchage préalable à leur envol: l’iris d’eau était proche du bord. J’ai déplacé l’iris au centre du bassin.
Le 25/05/2015 j’ai écrit à 25 associations de protection des chauve-souris selon cette liste:
http://www.museum-bourges.net/chauve-souris-un-r%C3%A9seau-d-aide-29.html
, pour savoir comment mieux les attirer, si elles sont vraiment efficaces en démoustication et si le bruit d’une discothèque les découragerait.
5 mails ne sont pas parvenus au destinataire (LPO Anjou, « SOS chauve-souris Nord-pas-de-calais », « Groupe chiroptères Languedoc-roussillon », « Centre de soins Athenas en franche-comté », et dans le centre: [email protected])
et 13 ont trouvé une réponse,
Selon une conversation tél avec une association locale, Il faut donc faire un nichoir d’accouplement et mettre du guano de pipistrelles pour les attirer.
L’association « OISO » recommande cette liste d’associations:
Nous vous conseillons de vous rapprocher des centres de sauvegardes de votre région dont vous pourrez trouver la liste sur le site suivant http://uncs.chez.com/ ainsi que de contacter la Coordination Mammalogique du Nord de la France, http://www.cmnf.fr/
Cecile Ferrand (GMN Haute-normandie) indique par exemple:
Il faut en général 3 ans … avant que des gîtes soient colonisés. (1)
D’autre part les chauves souris fonctionnent en colonies de femelles l’été qui favorisent les gîtes pouvant accueillir une 50aine d’individus pour des pipistrelles à 250 pour des espèces plus grandes. Les pipistrelles choisissent souvent des sous toitures d’ardoise.
En mi-saison les colonies sont éclatées pour se dispatcher par 2-3 individus de la même fratrie dans des gîtes individuels. Et en hiver les gîtes d’accueil sont très variables et dépendent des températures et de la géologie.
———
Laurent Arthur (Bourges) répond notamment:
Les nichoirs ne donnent souvent pas beaucoup de résultats. Il faut en effet qu’une autre colonie quitte son gîte initial pour accepter le vôtre, ou alors, vous aurez au mieux quelques mâles isolés, ça c’est assez facile à obtenir mais vous ne pratiquerez pas une lutte très efficace contre les moustiques
———
———
(1) Geraldine Kapfer, groupe chiroptèes de provence:
Les chauves-souris peuvent mettre plusieurs années avant de coloniser les nichoirs. En Camargue nous en avons construit une quarantaine de grande taille depuis 3 ans et ils commencent à être utilisés régulièrement.
Nous n’avons pas de recul sur les modèles de nichoirs que vous avez installé. En Paca, nous conseillons l’installation des nichoirs D de René Boulay (coordonnées téléphoniques sur internet, il faut l’appeler en soirée), ils fonctionnent très bien. A St Tropez, ils en ont installé des dizaines dans l’optique de démoustication qui ont été colonisés très vite : crise du logement chez les chauves-souris sans doute 😉
L’avantage de ces nichoirs D est le pilulier en verre qui permet de voir si des crottes sont tombées et donc que le nichoir est occupé. Pas besoin de déranger les animaux.
Il faut veiller à ce que le nichoir soit installé dans une zone dégagée car les chauves-souris aiment voler autour du gîte à leur sortie et surtout à l’entrée au petit matin, donc pas trop de branches. Hauteur au moins 3m, bien verticalement, solidement fixé (ne doit pas bouger avec le vent).
(1) ceci a été confirmé pas Magali Lemercier (Bourges),
————-
selon wikipédia: Même si l’on pose des nichoirs spécifiques pour chauves-souris, il arrive qu’ils soient occupés par d’autres espèces, en premier lieu les oiseaux. Ils occupent ces nichoirs, soit pour y nicher, soit pour y passer la nuit. La mésange charbonnière est la plus fréquemment rencontrée. Le grimpereau construit également de nombreux nids dans les nichoirs à chauves-souris alors que, paradoxalement, il est assez difficile de l’attirer dans les nichoirs à oiseaux. On peut également avoir l’occasion d’observer le muscardin, le mulot et l’écureuil (après agrandissement de l’entrée) établir aussi des nids dans les nichoirs. De très nombreux insectes peuvent occuper ces nichoirs : guêpes, bourdons, frelons, papillons, etc.
selon: http://www.nicecotedazur.org/uploads/media_items/suivi-scientifique-nichoirs-chauves-souris-2012-2013-2014.original.pdf
————
j’ai écrit à 2 organismes de démoustication, sans réponse instructive:
Bonjour,
(…)
L’expérience de démoustication par prédaters naturels, à Fiesole en italie, ou st tropez ou d’autres, ont-t-elle réussi? yatil eu des expériences réussies? grâce a quelles espèces de chauve-souris? de libellules? ou autres?
j’ai installé, en été 2014, 9 nichoirs à pipistrelles (fente de 1,5 à 2cm: la largeur de 2 cm permet l’accès de quelles espèces?) Mais toujours aucune chauve-souris dedans
Utilisation du bacille BTI contre les moustiques:
EID Méditerrranée
165 avenue Paul Rimbaud
34184 MONTPELLIER CEDEX 4
Tél. : +33(04)67 63 67 63
Formulaire contact : [email protected]
Restant à votre disposition,
Cordialement.
Mission Veille Sanitaire
Direction Scientifique et Technique
Téléphone : 05.46.88.12.34
Etablissement Interdépartemental pour
la Démoustication du Littoral Atlantique
MORBIHAN | LOIRE-ATLANTIQUE | VENDEE | CHARENTE-MARITIME | GIRONDE
1, rue Toufaire – 17300 Rochefort
Téléphone : 05.46.88.12.34 – Télécopie : 05.46.88.06.17
Site Internet : http://www.eidatlantique.eu
5- Démographie, surpopulation? Un nouveau style de vie sans élevage, en forêts fruitières, seul viable à long terme?
Empreinte écologique. Solutions et cohérence.
Le monde change. Sommes nous prisonniers de nos routines?
En 1900, il y avait 1,6 milliards d’habitants sur terre.
En 2009, il y en a 6,7 milliards
S’ils étaient tous réunis comme dans un concert, 2 personnes par M2, 7 milliards de personnes tiendraient sur une place de 14 milliards de M2 soit seulement 14 000 KM2 (une place qui ferait 140KM de long et 100km de large!).
Une surface de verger peut nourrir autant de personnes que la même surface cultivée en céréales. Mais champs, friches et forêts pourraient devenir vergers qui produiraient de l’énergie au lieu d’en consommer, et consommeraient du CO2 au lieu d’en produire.
Graphique des objectifs de réduction d’émissions de CO2:
- Pour contenir le réchauffement sous les 2°C, Si le pic arrive en 2025, il faudra ramener les émissions à zéro avant 2035.
Le pic des émissions de CO2 doit intervenir au plus tard en 2020
https://fr.statista.com/infographie/15693/emissions-mondiales-de-co2/
Si les forêts (re)devenaient nourricières, plusieurs dizaines de milliards d’humains pourraient en paix vivre en autosuffisance en respectant la forêt, sans besoin d’industrie ni d’élevage.
Quand on voit toutes les surfaces inhabitées, on comprend qu’il y aurait encore beaucoup de place disponible et que s’il y a un problème, il n’est pas lié à une prétendue surpopulation, mais bien à une façon de vivre!
En seulement 100 ans, les 20% de pays riches gaspillèrent 80% des ressources, bientôt épuisées.
Les pays émergents vont maintenant vers un mode de vie utilisant également énergie, industrie et élevage bovin…
Nos besoins en surface de terre sont calculables en distinguant notre alimentation, logement et transport:
http://www.e-graine.org/calculer_son_empreinte.html
L’alimentation représente plus de la moitié de nos besoins
Il existe de grandes disparités d’empreinte selon le régime alimentaire: l’élevage avicole utilise 5 fois moins de matières premières végétales que l’élevage bovin, un régime végétalien utilise 7 fois moins de matières premières végétales qu’un régime carné. Car il faut 15 kg de soja et céréales pour produire 1 kg de boeuf, 3 kg de soja et céréales pour produire 1 kg d’oeufs ou poulet.
Même le régime le plus économe (végétalien) représente en occident plus de la moitié de l’empreinte écologique d’un citoyen économe en transports et logement, en tenant compte de la production alimentaire mais aussi surtout son transport, son stockage, sa vente en magasins de distribution pas isolés mais surchauffés et parfois portes ouvertes…
Il existe un mode de culture réduisant réellement l’empreinte écologique: la culture locale.
Surtout si elle est faite manuellement ou sans labour sur le lieu d’habitation: l’empreinte devient alors presque nulle.
(photo: insecte dans la fleur)
Lorsque l’habitation se fait sans modifier le milieu, en se mariant dans la nature telle qu’elle nous accueille, avec des matériaux légers et avec un petit volume à chauffer, l’empreinte est également réduite au maximum. On peut aussi contribuer positivement à l’humus et la biodiversité (ts, bassins et nichoirs pour libelllules et pipistrelles contre les moustiques, hautes herbes et semis, …)
Ce mode de vie immergé dans une nature sauvage préserve la biodiversité et les équilibres naturels. Ce décor privilégié est source d’équilibre et d’inspiration. Il est aussi souvent le miroir de notre inconscient, dérangeant parfois, mais toujours bienfaisant.
(2 photos de graffitis d’inspirations différentes: en ville et dans la jungle)
Style nouveau? Peut-être: l’intention des peuples premiers et anciens gaulois était-elle la même? leur dénuement était-il un luxe ou un manque de moyens?
Ce qui marque une différence, c’est de penser à ce qu’on fait et pourrait mieux faire, au lieu de seulement copier le voisin.
Selon une étude financée par le Centre de vols spatiaux Goddard de la Nasa, notre civilisation industrielle n’a plus que quelques décennies à vivre. En cause : un problème de gestion de ressources naturelles et une mauvaise répartition des richesses.
Le retour de la fin du monde! © Maxppp
Cette fois, c’est sûr, désolé, notre civilisation occidentale, industrielle, telle que nous la connaissons, la pratiquons, va disparaître dans les prochaines décennies, et ce en raison d’un problème de gestion de ressources naturelles et d’une mauvaise répartition des richesses.
Le constat est établi par des scientifiques de la Nasa qui ont cherché et répertorié avec un nouvel outil mathématique, baptisé « HANDY », pour Human and Nature Dynamical, toutes les raisons qui ont entraîné la chute de grandes civilisations comme celle des Mayas ou l’empire romain.
Le même phénomène se répète depuis 5.000 ans
A chaque fois, une même série de facteurs serait en jeu : le climat, la population -la démographie-, l’eau, l’agriculture ou encore l’énergie. Dit autrement, par Rue89 : lorsque les hommes tirent trop sur leurs ressources et lorsqu’ils organisent leurs sociétés entre de très riches élites et des masses de pauvres, la civilisation craque. C’est le même phénomène qui se répète depuis 5.000 ans.
A partir de là, ces scientifiques expliquent qu’il y a deux scénarios pour nous : dans le premier, les élites accaparent tellement de ressources que les plus pauvres connaissent la famine, disparaissent mais comme c’est cette catégorie d’humain qui fait tourner la machine économique, et bien au final le système s’effondre. Dans le second, c’est la simple surconsommation des ressources qui entraine le déclin de toutes les catégories de population. Seule solution selon ces experts qui sont aussi cités par le Guardian : rééquilibrer le partage des richesses, consommer moins, s’appuyer sur des ressources renouvelables et limiter l’essor démographique. Tout un programme… politique !
Que mangerons-nous demain? Dans 40 ans, nous serons 9 milliards d’Hommes. Le labourage et le pâturage détruisent les forêts, le carbone ne peut pas être stocké dans le bois des arbres, les sols et les eaux sont pollués? D’où la nécessité pour les Hommes de se nourrir directement dans des forêts fruitières qui sont à reconstruire. René Lamy-Perret démontre que cela est possible dans son livre
René Lamy-Perret, La Forêt Fruitière, les Croqueurs de Pommes.
Souris
Le locataire doit maintenir un logement sans souris, dont le pipi laisserait une odeur tenace et allergisante dans des doublures inaccessibles au nettoyage, ce qui nécessiterait de lourds travaux retenus sur la caution.
Cet article explique comment se procurer et modifier des nasses pour les rendre douces et efficaces! et comment faire soi-même des pièges respectueux en attendant: il faut y entretenir tout le temps des appâts, et mettre vos aliments dans des bocaux fermés.
Piéger une souris sans la tuer est le meilleur moyen de l’attraper. N’ayant trouvé aucun meilleur avantage aux autres moyens: tapettes et poison, nous les interdisons dans la charte: souffrances artificielles et cadavres inaccessibles sur lesquels pullulent les acariens! Les acariens sont les seuls éboueurs capables, en milieu sec, de dégrader un cadavre en faisant des déjections volatiles et donc sans laisser de traces matérielles…
Ne pas emprisonner les souris dans les murs de la maison:
Pour attraper une souris, voici un petit conseil à ne pas oublier. Il ne faut jamais tenter d’emprisonner une souris vivante qui est dans les murs de la maison. Si vous faites ça, elle finira par mourir et son corps pourrira dans vos murs. L’odeur entrera par votre système de ventilation et non seulement l’odeur sera désagréable, mais ce pourrait être aussi dangereux pour votre santé. Le cadavre pourrait même attirer des insectes ou d’autres rongeurs indésirables.
Quand on bouche une entrée de souris (avec des cailloux comme ceux utilisés pour garnir les chemins carrossables et non pas du verre pilé)… , il faut donc pas boucher simultanément 2 trous, et préférer boucher les trous débouchant vers le jardin, laisser ouvert celui débouchant dedans et attraper les souris avec des nasses intérieures à votre habitation.
1: Vous pouvez d’abord utiliser le rouleau cartonné assez long: de « sopalin ». Posez-le par exemple sur le bout d’une table et l’autre extrémité doit dépasser de la table (pour être dans le vide). Vous mettez un bout de nourriture au bout du rouleau qui dépasse du bureau et tout en dessous de cette extrémité vous y mettez une poubelle vide aux parois lisses (seau profond qu’elle ne puisse escalader). Quand la souris entrera dans le cylindre pour se rendre jusqu’au bout afin d’y manger la nourriture, son poids fera basculer le rouleau et elle tombera dans la poubelle.
2: Cette cage permet la capture des souris:(15€ la paire)
http://fr.jardins-animes.com/product_reviews_write.php?products_id=722
Il faut la relâcher très loin (+ de 5KM) car elle ne s’y laisserait pas prendre 2 fois. Et elle serait capable de revenir chez des hôtes aussi sympas. On peut les emmener ailleurs en allant travailler ou faire des courses… Elle peut se débrouiller en colonie mais aussi seule ou rejoindre d’autres congénères inconnus.
Pour éviter que les souris y meurent: et en capturer davantage:
Fixer le dessous de la nasse au dessus d’un autre récipient en les laissant communiquer par un trou! et surtout, y laisser un papier ou mouchoir! les souris pourront donc se faire un nid en attendant d’être libérées et ne mourront pas de stress!
si le récipient est assez profond, elles ne pourront pas remonter dans la première nasse ni se blesser en essayant de sortir! (j’utilise un bocal en verre, le couvercle troué vissé sous la planchette du piege (egalement trouée), le tout dans un carton pour que la souris se sente pas trop exposée aux regards…
Les mailles sont bien rapprochées =3mm pour que l’animal ne puisse se coincer la tête en essayant de passer au travers du grillage.
ATTENTION: PREVOIR UNE RAMPE D’accès, car la souris ne pourrait escalader les parois verticales d’un bocal ni d’une boite en fer ni d’un carton.
Bien entendu il faut la placer dans un endroit non-fréquenté par d’autres animaux ou bipèdes, ou scotcher un papier autour, pour qu’elle soit décente en termes d’intimité… sans quoi les bestioles n’iront pas!
APPATS: pain, croquettes chat ou chien, graines tournesol, beurre de cacahuète, gruyère, vanille, fromage, chocolat, pomme, pomme de terre…
ils laissent une odeur sur la cage lors qu’ils sont pris au piège, selon une info internet non-vérifiée peut-être qu’il faut mieux soit laver la cage ou la bruler avec une lampe camping gaz pour faire disparaitre l’ôdeur laissée pour que le piège redevienne fonctionnel
vous pouvez laisser un jeune dans la cage 2 à 3 heures afin qu’il appelle ses congénères pour multiplier les prises.
2 portes successives pour sécuriser la capture, elles ne se verrouillent pas donc plusieurs congénères peuvent s’y rejoindre
3: Nasse à rats (22€): ne convient pas aux souris: http://fr.jardins-animes.com/cage-piege-rat-nasse-multiprise-p-1486.html
à la campagne, nous n’avons pas de rats.
++++
En droit commun, c’est le locataire qui doit assurer que sa maison individuelle soit exempte de rongeurs. Il doit lui-même acheter et trouver les moyens de les éliminer.
Les pipis de souris sont très caustiques et tenaces, allergènes et l’intérieur des murs serait presque impossible à l’accès d’un nettoyage… Ce qui retiendrait la caution… Soyez-y vigilants!