5- Démographie, surpopulation? Un nouveau style de vie sans élevage, en forêts fruitières, seul viable à long terme?

Empreinte écologique. Solutions et cohérence.

Le monde change. Sommes nous prisonniers de nos routines?

En 1900, il y avait 1,6 milliards d’habitants sur terre.

En 2009, il y en a 6,7 milliards

S’ils étaient tous réunis comme dans un concert, 2 personnes par M2, 7 milliards de personnes tiendraient sur une place de 14 milliards de M2 soit seulement 14 000 KM2 (une place qui ferait 140KM de long et 100km de large!).

Une surface de verger peut nourrir autant de personnes que la même surface cultivée en céréales. Mais champs, friches et forêts pourraient devenir vergers qui produiraient de l’énergie au lieu d’en consommer, et consommeraient du CO2 au lieu d’en produire.

Graphique des objectifs de réduction d’émissions de CO2:

  • Pour contenir le réchauffement sous les 2°C, Si le pic arrive en 2025, il faudra ramener les émissions à zéro avant 2035.

Le pic des émissions de CO2 doit intervenir au plus tard en 2020

https://fr.statista.com/infographie/15693/emissions-mondiales-de-co2/

Si les forêts (re)devenaient nourricières, plusieurs dizaines de milliards d’humains pourraient en paix vivre en autosuffisance en respectant la forêt, sans besoin d’industrie ni d’élevage.

Quand on voit toutes les surfaces inhabitées, on comprend qu’il y aurait encore beaucoup de place disponible et que s’il y a un problème, il n’est pas lié à une prétendue surpopulation, mais bien à une façon de vivre!

En seulement 100 ans, les 20% de pays riches gaspillèrent 80% des ressources, bientôt épuisées.

Les pays émergents vont maintenant vers un mode de vie utilisant également énergie, industrie et élevage bovin…

Nos besoins en surface de terre sont calculables en distinguant notre alimentation, logement et transport:

http://www.e-graine.org/calculer_son_empreinte.html

L’alimentation représente plus de la moitié de nos besoins

Il existe de grandes disparités d’empreinte selon le régime alimentaire: l’élevage avicole utilise 5 fois moins de matières premières végétales que l’élevage bovin, un régime végétalien utilise 7 fois moins de matières premières végétales qu’un régime carné. Car il faut 15 kg de soja et céréales pour produire 1 kg de boeuf, 3 kg de soja et céréales pour produire 1 kg d’oeufs ou poulet.

Même le régime le plus économe (végétalien) représente en occident plus de la moitié de l’empreinte écologique d’un citoyen économe en transports et logement, en tenant compte de la production alimentaire mais aussi surtout son transport, son stockage, sa vente en magasins de distribution pas isolés mais surchauffés et parfois portes ouvertes…

Il existe un mode de culture réduisant réellement l’empreinte écologique: la culture locale.

Surtout si elle est faite manuellement ou sans labour sur le lieu d’habitation: l’empreinte devient alors presque nulle.

(photo: insecte dans la fleur)

Lorsque l’habitation se fait sans modifier le milieu, en se mariant dans la nature telle qu’elle nous accueille, avec des matériaux légers et avec un petit volume à chauffer, l’empreinte est également réduite au maximum. On peut aussi contribuer positivement à l’humus et la biodiversité (ts, bassins et nichoirs pour libelllules et pipistrelles contre les moustiques, hautes herbes et semis, …)

Ce mode de vie immergé dans une nature sauvage préserve la biodiversité et les équilibres naturels. Ce décor privilégié est source d’équilibre et d’inspiration. Il est aussi souvent le miroir de notre inconscient, dérangeant parfois, mais toujours bienfaisant.

(2 photos de graffitis d’inspirations différentes: en ville et dans la jungle)

Style nouveau? Peut-être: l’intention des peuples premiers et anciens gaulois était-elle la même? leur dénuement était-il un luxe ou un manque de moyens?

Ce qui marque une différence, c’est de penser à ce qu’on fait et pourrait mieux faire, au lieu de seulement copier le voisin.

http://www.franceinfo.fr/environnement/hyper-revue-de-presse/le-retour-de-la-fin-du-monde-1355739-2014-03-19

Selon une étude financée par le Centre de vols spatiaux Goddard de la Nasa, notre civilisation industrielle n’a plus que quelques décennies à vivre. En cause : un problème de gestion de ressources naturelles et une mauvaise répartition des richesses.

Le retour de la fin du monde! © Maxppp

Cette fois, c’est sûr, désolé, notre civilisation occidentale, industrielle, telle que nous la connaissons, la pratiquons, va disparaître dans les prochaines décennies, et ce en raison d’un problème de gestion de ressources naturelles et d’une mauvaise répartition des richesses.

Le constat est établi par des scientifiques de la Nasa qui ont cherché et répertorié avec un nouvel outil mathématique, baptisé « HANDY », pour Human and Nature Dynamical, toutes les raisons qui ont entraîné la chute de grandes civilisations comme celle des Mayas ou l’empire romain.

Le même phénomène se répète depuis 5.000 ans

A chaque fois, une même série de facteurs serait en jeu : le climat, la population -la démographie-, l’eau, l’agriculture ou encore l’énergie.  Dit autrement, par Rue89 : lorsque les hommes tirent trop sur leurs ressources et lorsqu’ils organisent leurs sociétés entre de très riches élites et des masses de pauvres, la civilisation craque. C’est le même phénomène qui se répète depuis 5.000 ans.

A partir de là, ces scientifiques expliquent qu’il y a deux scénarios pour nous : dans le premier, les élites accaparent tellement de ressources que les plus pauvres connaissent la famine, disparaissent mais comme c’est cette catégorie d’humain qui fait tourner la machine économique, et bien au final le système s’effondre. Dans le second, c’est la simple surconsommation des ressources qui entraine le déclin de toutes les catégories de population. Seule solution selon ces experts qui sont aussi cités par le Guardian : rééquilibrer le partage des richesses, consommer moins, s’appuyer sur des ressources renouvelables et limiter l’essor démographique. Tout un programme… politique !

Que mangerons-nous demain? Dans 40 ans, nous serons 9 milliards d’Hommes. Le labourage et le pâturage détruisent les forêts, le carbone ne peut pas être stocké dans le bois des arbres, les sols et les eaux sont pollués? D’où la nécessité pour les Hommes de se nourrir directement dans des forêts fruitières qui sont à reconstruire. René Lamy-Perret démontre que cela est possible dans son livre

René Lamy-Perret, La Forêt Fruitière, les Croqueurs de Pommes.

la suite ici: « les nouveautés incontournables sont-elles toujours méprisées puis réprimées avant d’être adoptées? » (commentaires bienvenus)