De la chasse aux protéines végétales, zinc, omegas… Habitudes, culture, éducation, souvenirs, croyances, constituent-ils une seconde nature?

cet article indique où trouver ces nutriments dans le végétal, mais en préambule, doucefrugalité indique sources à l’appui qu’il n’y a pas besoin de s’en supplémenter en étant végane: ici sur le site de douce frugalité

son site est bien étayé et elle dit aussi qu’il faut manger en abondance, pas de régime! et davantage, les personnes à qui le véganisme ne réussit pas n’ont pas compris qu’il faut manger + de volume, car + d’eau et de fibres! et que la quantité ne pose pas d’inconvénient. joliment illustré sur cette vidéo de 5 minutes: https://www.youtube.com/watch?v=0bxLgVfBP5c

« Omnivores », « crudivégétaliens », « frugivores »: Cet article contient des éléments pour briser quelques « idées reçues »! Avec liens qui valent le détour, dans cet ordre:

0/ Quelques questionnements: pourquoi tant de polémiques?

  • La madeleine de Proust, compliquée par la culpabilité?
  • Alimentation: Par culture ou nature?

1/ La viande est elle un (dés)avantage DIETETIQUE pour la force et la résistance?

2/ Notre constitution anatomique, dentaire et digestive est-t-elle frugivore, herbivore ou omnivore? ».

3/ Peut on satisfaire les protéines et zinc avec des fruits?

4/ Et enfin, le bilan économique et écologique des bananes serait-il avantageux? 🙂

5/ Les hommes préhistoriques étaient ils végétariens avant la période glaciaire?

La B12

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0/ Les goûts peuvent être influencés par des croyances, des souvenirs empreints d’affectif, … la nourriture est peut être le sujet le plus « scandaleux » tant la moindre remise en cause de ses « sacro-saintes » habitudes soulève des passions..

Chacun pourrait d’abord penser que les attirances sont dictées par le corps, en fonction de ses besoins et éventuelles carences. Pourtant, on peut avoir une envie exclusive pour une madeleine et la préférer à un fruit. Patisserie, « péché mignon »? Cette expression populaire illustre encore cette dualité exagérée entre le « sain » et le « péché ». Pourtant elle est cuite et contient moins d’éléments nutritifs qu’un fruit. Je choisis l’exemple de la madeleine en raison des écrits de  « la madeleine de Proust », qui raconte comment manger une madeleine lui rappelle plus concrètement l’amour de sa grand-mère quand elle lui en donnait lorsqu’il était enfant.

la volonté de (s)’imposer telle ou telle alimentation même si elle est avantageuse sur le plan nutritionnel, semble parfois donner envie de l’inverse, comme si le fait de condamner tel ou tel aliment pouvait en donner envie?

Une femme idéalise le cru et est attirée par le cuit: « Si bien entendu, manger cru vous satisfait amplement, je n’y vois aucun inconvénient. Au contraire, tant mieux ! »

J’ai rencontré des personnes qui vivent bien à 100% leur alimentation crue, d’autres qui pour des raisons que je n’ai pas explorées sont tiraillées entre ce qu’ils considèrent idéal et ce qu’ils considèrent mauvais.

J’apprécie les fruits et d’autres choses j’aime moins (cuit, pour les situations plus austères de pénurie) ou pas du tout (viande ni poisson, dont je n’ai pas mangé une miette depuis des décennies, par goût et évidence, ce qui sélectionne les relations tolérantes et ouvertes à cette différence dont je ne développe pas tous les avantages; Je respecte mes goûts, quelle que puissent en être les conséquences sur le plan social, et peu de personnes excluent en fait parce que nous n’aurions pas les mêmes goûts).

La charte ne pose pas d’obligations alimentaires personnelles… Et je ne sais pas au moment où vous me poserez la question, combien d’habitants de l’écohameau seraient soit omnivores, végétariens, véganes, voire crudivegan.

Pour moi quelque chose de naturel et non un précepte.

Un groupe majoritaire pense à priori des d’idées « toutes faites » sur un groupe minoritaire, lorsqu’il n’a pas passé de temps à découvrir les différences entre les membres de ce groupe minoritaire il a tendance à faire une « amalgame » en croyant qu’ils sont tous identiques. Parmi nombre de ces idées reçues, quelqu’un me disait que les végétariens seraient des personnes inquiètes pour leur santé, et ne mangeraient pas pour le plaisir mais pour se soigner… Cela m’a paru assez intéressant, d’une part parce que moi je ne m’inquiète pas du tout pour ma santé, et d’autre part parce que la viande a précisément cette réputation populaire d’apporter des éléments soi-disant indispensables dont la carence inquiète beaucoup les omnivores.

Que disent les cultures? l’adaptabilité? notre sensibilité? les sportifs de haut niveau? la diététique? notre anatomie?

La chasse est interdite ici même si on peut reconnaitre aux chasseurs d’avoir leur cohérence. Ils assument leurs besoins de viande, sans déléguer à d’autres la tâche de tuer. Les animaux qu’ils tuent, eux, ont eu l’avantage d’avoir eu une vie libre. Enfin, il faut reconnaître à la chasse d’avoir permis à l’humanité de survivre, pendant une « courte » période glaciaire. Et sur les glaces du groenland et le désert du Kenya, des familles entières d' »Esquimaux » et de « Massaï » se nourrissaient exclusivement de viande (sauvage) et atteignaient pourtant une espérance de vie de 40 ans semble-t-il sans être malades. C’est une illustration de l’admirable adaptabilité du vivant… Avec l’occidentalisation des esquimaux, la santé mentale et physique des inuits se dégrade mais l’espérance de vie des inuits atteint 64 ans en 1989 et 68 ans en 2008. Ce n’est que 15 ans de moins que les canadiens.

Ailleurs, des peuples hymalayiens, notamment les Hounza, vivraient 120 ans avec une nourriture végétale. Même espérance de vie dans des villages végétariens en chine.

Rien ne prouve que ce soit lié à l’alimentation.

Nous sommes quelques uns qui admirons tellement la beauté de la vie que nous n’aimons plus chasser ni tuer. Nous préférons le soleil et le goût des protéines équilibrées des fruits (3).

Les humains sont dotés d’une anatomie et une sensibilité qui me parait leur être exclusive (2). Les humains ne peuvent croquer dans des animaux vivants autour d’un repas convivial, il a besoin d’artifices: séparer l’abattage, la préparation et le repas (il y a le boulot, et ensuite la détente…); En revanche, cet artifice lui a permis de survivre à la période glaciaire avant laquelle il ne mangeait pas de viande (5).

Tels que nous sommes nés, nous ne sommes pas dotés d’attributs anatomiques qui nous permettraient de chasser et manger directement des animaux entiers: griffes, dents acérées, rapidité de course…

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1/ Force et Diététique:

L’OMS est catégorique: une alimentation végétarienne ou végétalienne est excellente pour la santé et apporte + de longévité. Mais que dire de la force qu’elle procure?

Avant toute chose, j’invite à taper « végétariens célèbres » dans google ou autre moteur de recherche, et voir qu’il y a:

Des « prix nobel » tendraient à montrer que le végétarisme ne rend pas toujours crétin, contrairement à ce que j’ai lu quelque part sous prétexte d’omégas3 dans une de ces propagandes mensongères aux allures sérieuses (mais sans faits et sources réelles),

quoique, cela me met le doute, Einstein (végétarien) était peut-être débile de tirer la langue?

Et aussi beaucoup de sportifs végétariens plusieurs fois champions du monde qui ont marqué l’histoire. Endurants mais aussi body-builder zatopek et le sprinter Carl Lewis, végétaLIEN. N’y est peut-être pas encore listé ce récent champion body-builder végane Kendrick FARRIS qui a battu le record américain en ayant soulevé + de 300KG : http://www.vegactu.com/actualite/lhalterophile-americain-le-plus-fort-de-tous-les-temps-est-vegan-23050/

et de nombreux athlètes et body builders véganes, comme le massif Patrik BABOUMIAN! qui emportait en 2011 le titre de « homme le + fort du monde » https://www.vegan-france.fr/sport-vegan.php

il y a aussi des champions végétaliens-fruitariens: (merci yann du club fructivore pour ce paragraphe et pour les fruktifest qu’il a organisés) Michael Arnstein, un athlète de l’ultramarathon (course de 160 km courue en 12H57), est devenu fruitarien ou frugivore, il prend aussi un supplément de vitamine B12.
L’émission de télévision Allô Docteurs Végétariens végétaliens, les bons conseils montre vers la fin Régis Mangeot, un végétalien passionné de courses à pied, qui mange frugivore pendant ses périodes d’entrainement. Le présentateur mentionne le mot « fructivore ».
Denis Mikhaylov est un russe frugivore et ultramarathonien, vainqueur du trail de montagne « Virgil Crest 100 miles (161 kms) 2012 » en 21H34, avec plus de 6000 mètres d’élévation. Son blog en russe. Un entretien en anglais avec Denis Mikhaylov.

Une sportive nous indique: « Je publie des infos sur la nutrition et notamment (contre) le régime (à tort dit) paléo sur ma page facebook

Et sur ma chaîne Youtube :
https://www.youtube.com/channel/UC2N15z_NCnTva8AZEGWv4ug

LE DOCUMENTAIRE « RAW » PROJETÉ le 17/5/2015 AU FESTIVAL DE CANNES EN AVANT PREMIÈRE MONDIALE

En 2013, deux sexagénaires australiens, Janette Murray-Wakelin et Alan Murray ont fait le tour de l’Australie en courant. Ils ont établi ce faisant le record du monde du nombre de marathons courus consécutivement : 366 marathons courus en 366 jours, un marathon par jour sans jour de repos.

Janette et Alan ont réalisé cet exploit en consommant un régime frugivore, c’est-à-dire en ne consommant que des végétaux crus, essentiellement des fruits. Le tout avec des chaussures minimalistes, des vibram finvefingers.

Tout a commencé lorsque Janette a contracté un cancer du sein et reçu de son médecin un préavis de décès de 6 mois. Elle a décidé de vivre et a adopté un régime végétalien crudivore pour se soigner. Elle a guéri.

Suite à cela, elle a décidé de courir autour de l’Australie avec son compagnon pour montrer à tout le monde ce que pouvait faire un régime cru végétalien. De cette année à parcourir l’Australie, ils ont tiré un documentaire appelé « RAW ».

Les glucides  auraient meilleurs IG et qualité dans la plupart des fruits

LA DIETETIQUE ANALYTIQUE:

Les diététiciens ayant une approche plus théorique, doivent aller très loin dans leur science pour tout « expliquer ». Après des décennies de recherches et contradictions, aujourd’hui la plupart donnent une alimentation végétale aux sportifs de haut niveau.

Faut il des protéines complètes? Il n’y a pas besoin d’équilibrer les acides aminés à chaque repas, car ils se stockent 40 jours et plus. Ainsi des protéines complètes se recombinent quand il y en a besoin.

Il est aussi à souligner que plus l’apport en protéines est fort plus la capacité à produire de la testostérone (hormone anabolisante qui compte pour beaucoup dans la différence entre la musculature des femmes et celle des hommes) est réduite, parallèlement le niveau de myostatine (hormone bloquant la croissance musculaire) augmente avec l’apport en protéine (cf. Guide des Compléments Alimentaires pour Sportifs, M. Gundill et F. Delavier).
Ainsi l’équation « plus de protéine égale plus de muscle » est à considérer dans des limites raisonnables.

Certains fruits contiennent des protéines aussi, à considérer par KG de fruit parce qu’il est facile, par goût et pour des raisons de santé, d’en manger plusieurs kg, tandis qu’au contraire il n’est pas possible de manger un kg de « produit animal ». Il n’est donc pas objectif de juger en comparant les teneurs par 100 grammes, mais plus objectif de comparer des rations réalistes. Par exemple, puisque les frugivores mangent 5 à 10kg de fruits/jour (principalement de l’eau), ils atteignent les AJR de protéines (chaque jour 1g par kg de poids corporel) avec des fruits qui en contiennent 1,5g/100g correspondant à 15g/KG et 75g/5KG . Tels que les Cherimoya, mure du Morus (et non rubus)… Ainsi que Banane (15g/kg), avocat (20g/kg) et goyave (36g/kg). Selon analyse plus détaillée des acides aminés essentiels, ils se complètent parfois entre plusieurs fruits, ou ceux de l’avocat sont tous à égalité selon cette source: https://aliments.monalimentation.org/mure.html

Le durian (15g/kg) est également dans ces valeurs de protéines selon https://fdc.nal.usda.gov/fdc-app.html#/food-details/168192/nutrients

Le fer végétal associé à la vitamine C est tellement assimilable et omniprésent qu’il n’y a pas besoin non plus de s’en supplémenter.

 

PREJUGés ou idées reçues:

Je crois ce que je vois ou je vois ce que je crois? Lorsqu’on a un vieux préjugé, une « idée recue », l’esprit filtre afin de ne « voir » exclusivement que ce qui confirme ce qu’il croit. Exemple: une personne persuadée des avantages diététiques de la viande, s’il voit un végétarien maigre? il pensera « c’est parce qu’il ne mange pas de viande », tandis que s’il voit un omnivore maigre, il ne pensera pas que c’est à cause de son alimentation.

La maigreur est constitutionnelle (liée à l’activité de la tyroide qui influence aussi la sensibilité) davantage que liée à l’alimentation. Certaines personnes peuvent manger beaucoup et rester maigres (ce qui n’est scientifiquement pas un inconvénient pour la santé, à la limite de la maigreur), d’autres personnes restent grasses malgré leurs efforts pour modérer leurs appétits…

Il existe parmi les végétariens des personnes maigres, des athlètes et des personnes plus grasses ou musclées (Si vous n’en connaissez pas assez pour pouvoir en juger, regardez les listes de végétariens et végétaliens célèbres disponibles sur internet)

 

2/ Selon ces tableaux comparatifs des organes digestifs, dents, mains… la constitution humaine apparait frugivore, différente de celle des omnivores permanents

« permanents »? evidemment, un frugivore qui a faim devient omnivore. Certains grands singes sont fruitariens en captivité lorsqu’ils ont le choix, mais se contentent de feuilles ou de produits animaux lorsqu’ils n’ont pas le choix dans leur milieu naturel.

le « paléo » est une tendance commettant des erreurs et imprécisions (par exemple elle s’est fondée sur un malentendu concernant la longueur des intestins: il faudrait la comparer à la longueur du tronc, l’intestin grêle et non seulement le colon). Pour promouvoir le frugivorisme avec viande; ils critiquent la longueur indiquée pour les intestins sur « douce frugalité », trop hativement: le « paléo » ayant mal différencié « longueur intestin grêle » et « longueur tube digestif » et comparaison à la longueur du tronc:

http://doucefrugalite.files.wordpress.com/2014/05/tableau-danatomie-comparc3a9e.pdf

 

3/ A propos des idées encore parfois constatées: Fer, protéines et zinc ne sont pas des exclusivités animales!

Voici la teneur en PROTEINES des fruits en étant les plus riches.

Dans un fruit frais plein d’eau, quand on fait des repas 100% fruits on peut (très) facilement manger 1 kg de chaque fruit, donc on donne le nombre de grammes de protéines par kilo de fruit:

Guava (Feijoa): 24 grammes/kilo, banane ou cherimoya 16 gr/kg, mure blanche ou durian 15 gr/kg

donc par jour, 3 à 4 kg de ces fruits comblent les besoins officiels en protéines.

Source des teneurs en protéines: http://nutritiondata.self.com/facts/fruits-and-fruit-juices/1927/2

Anones (Cherimoyas sud-espagnols, Asimines francaises), et les protéines des Bananes et Durians séchés à froid qui, venant par bateau, restent parmi les aliments les + avantageux en termes de bilan CO2: à voir à la fin de ce sujet.

En Afrique, le repas 100% bananes est appelé « une main de bananes »: 5 bananes. C’est aussi le fruit meilleur marché (par kg, 1,6€ en bio chez aldi, 2€ en magasin bio, a noter que au contraire, pommes et poivrons sont meilleur marché en magasin bio qu’en supermarché de grande distribution)

il est préférable de ne pas mélanger les fruits a un repas cuit, pour éviter les désagréments intestinaux.

A l’inverse, la plupart des fruits sont pauvres en protéines, autour de 4 à 6 gr/kg, et même 2 gr/kg de pomme (qui comporte d’autres avantages, comme la pectine pour la détox).

Le poivron rouge ou jaune (mais pas le vert), est le plus riche en vit C (2000../kg, soit 4 fois + que l’orange) et a l’avantage d’être alcalinisant. Les baies de gogi ont perdu la plupart de leur vitamine en séchant, et il serait illusoire de vouloir couvrir ses besoins avec des gogi.

Nous avons besoin de vit c, notre organisme ne peut la faire lui même, contrairement à d’autres animaux.

zinc: présent, en particulier plus concentré dans la pastèque

fer: présent partout sans besoin de s’en soucier, si les vitamines C et B12 sont suffisamment apportées

oméga 3: dans les cherimoyas, les potimarrons. Si on mange des avocats et autres huiles la plupart trop riches en oméga 6, il faut compenser avec des huiles dont les oméga 3 sont plus nombreux que les oméga 6: comme les noix, l’huile de cameline, ou chia.

Les appellations « riche en omegas 3 » sont parfois trompeuses, car s’il y a une majorité d’omegas 6, leur bénéfice est annulé.

Je remarque 4 graines ancestrales, non « selectionnées » ni appauvries dans une optique d’agriculture productiviste: les noix, la cameline (40% d’O3 contre 20% d’O6), le chia (65% d’O3 contre 20% d’O6 selon http://fr.wikipedia.org/wiki/Om%C3%A9ga-3) et le lin.

Ces huiles doivent être crues et elles rancissent vite, il faut les consommer très fraiches, et les conserver au frais et a l’abri de la lumière. Les noix de préférence consommées entières pour bénéficier aussi de leurs protéines (ce qui serait peut-être aussi intéressant avec les autres graines), après un trempage de quelques heures dans l’eau, on jette l’eau qui entraine avec elle des éléments anti-nutritionnels, après 4 à 6H de trempage les noix deviennent délicieuses et peuvent être mangées en quantité. Ou même mélangées ou mixées avec de la pate de date, du caroube, du chocolat… coco ou autre, en délicieuses patisseries crues.

Leurs graines entières bien mastiquées ou en purée paraissent bonnes et apporteraient en même temps leurs protéines, si elles sont bien moulues: lorsque avalées entières, elles resteraient entières jusqu’à ressortir entières.

cameline, chia et lin ont la plus forte proportion d'omegas 3
cameline, chia et lin ont la plus forte proportion d’omegas 3

Il circule une idée erronée selon laquelle le régime crétois démontrerait que l’huile d’olive serait bonne. Il se pourrait bien que ce régime serait bon car presque végétarien, malgré l’apport d’huile d’olive: https://doucefrugalite.com/2017/10/29/regime-cretois-huile/

En revanche, les huiles d’olive et de tournesol oléique seraient les plus résistantes à la chaleur, les fritures seraient donc à faire avec. Et à compenser avec davantage d’omégas3.

4) LE BILAN CARBONNE DES BANANES (ce lien est actif)

suivi d’autres notions concordantes de bilan écologique: « besoins en surface de terre », autres gaz à effet de serre, eau, énergie… puis d’un lien pour introduire en europe un bananier résistant à des hivers à -10°C! (et 50 autres fruitiers autonomes parfois inédits et plus productifs)

Soyons attentifs au label bio car la banane de culture conventionnelle est n°2 de l’utilisation outrancière de pesticides derrière le coton. Certains labels bio garantissent aussi un « commerce équitable »: http://www.mescoursespourlaplanete.com/Produits/Fruits_et_laegumes__62/Banane_95.html

(1, 7€ le kg en bio chez aldi, 2€/kg en magasin bio-spécialisé, et plus cher dans les autres supermarchés)

Je n’aimerais pas moraliser les autres aliments, mais montrer que la banane est (ainsi que les noix) le plus écologique parmi les aliments protéinés du commerce, parce que je constate que beaucoup de personnes se privent de bananes par culpabilité écologique, (ou crainte de grossir alors que sans pain elles ne font pas grossir; Nature ou en smoothies…).

Si vous n’avez pas la chance de faire une empreinte écologique positive en mangeant sous l’arbre (ou localement – puis en semant leurs graines autour) cherimoyas sud-espagnols, durians asiatiques, feijoas de provence ou une très grande quantité de morus ou elaeagnus européens, la ration de protéines à petit budget peut alors être apportée soit à base de céréales (et légumineuses), soit à base de bananes exotiques. Pour ceux qui n’ont pas (encore) un jardin idéalement fourni, voici une comparaison de ces compromis:

  • A calories égales, les bananes rendues chez nous produisent 4 fois moins de CO2 que des sandwichs!
  • Le lien ci dessus indique: L’énergie dépensée à vélo vient de la nourriture que vous mangez: L’empreinte carbone d’un mile (1,6km) en vélo:
    65g CO2: alimenté par des bananes
    90g CO2: alimenté par des céréales avec du lait
    200g CO 2: alimenté par du bacon
    260g CO 2: alimenté par cheeseburgers
    2800g CO2: alimenté par des asperges importées par avion           …et ces chiffres incluent 50 grammes/mile pour la fabrication et le maintien du vélo!  la différence serait encore plus marquée (écologique des bananes comparées aux autres aliments du commerce) sans compter la fabrication et l’entretient du vélo:
  • 15 grammes de CO2/mile avec des bananes
  • 40 g. CO2 avec cereales + lait
  • 210 g. CO2 avec des cheeseburgers
  • un impact nul (les arbres stockent du CO2), avec des fruits du jardin…

Le bilan CO2 (calculé avec de très nombreux paramètres) d’avoir chez soi en france 18 kg de bananes exotiques, est équivalent à faire 60KM en voiture.

Les bananes sont responsables de l’émission de 0,48kg de CO2 par kilo, mais je ne mange pas de viande (1kg de viande de mouton = 39,2kg de CO2, 1kg de boeuf = 27kg de CO2), je ne mange pas de poissons ou de fruits de mer (1kg de saumon d’élevage = 11,9kg de CO2, 1kg de thon en boîte = 6,1kg de CO2), j’évite les produits laitiers (1kg de fromage = 13,5kg de CO2, 1kg de yaourt = 2,2kg de CO2, 1kg de lait= 1,9kg de CO2), j’ai banni les sacs plastiques et j’évite le plastique de manière générale (1kg de plastique = 6kg de CO2). (Source : Tree Hugger)

Certaines personnes font 60KM/jour et s’inquiètent de l’écologie en achetant de la viande locale qui contribue davantage à l’effet de serre, à cause de la production de cO2 et de méthane*. Il faut 3kg de cereales pour produire 1 kg d’oeufs, 15 kg de céréales pour produire 1kg de viande rouge. Ou encore plus de surfaces de paturages! qui seraient plus avantageusement semés en fruitiers (sub)spontanés. (Une théorie est développée selon laquelle 1ha (10 000 M2) suffirait alors pour nourrir totalement une personne végane, 7ha pour un omnivore « local »)

Pire 1kg de boeuf du brésil produirait autant de CO2 que de traverser la france en voiture! selon cette source

*Le méthane (produit par l’élevage) contribue 25 fois plus à l’effet de serre que le CO2

Les bananes ne nécessitent ni serres, ni labour, ni emballage, ni cuisson, ni préparation! et la croissance rapide et abondante des bananiers prélèvent du carbonne de l’air pour en faire de l’humus.
Et elles sont toujours transportées par bateau (100 fois moins de production de CO2 que l’avion).

Elles évitent toutes disputes liées à la cuisine et la vaisselle.

si on fait le bilan en termes de « besoin en surface de terre »,

les protéines de certains fruits et noix demandent moins de surface de terre.

l’élevage demandant de gaspiller beaucoup de céréales, sans compter qu’il produit du méthane à cause des déjections animales, et le méthane contribuant 25 fois + à l’effet de serre que le CO2.

Au final, l’élevage est responsable de 80% des émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture, ce qui correspond à 18% de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre des activités humaines (9% du CO2, 37% du méthane, 65% du N2O) 6; et il faut de 6 à 17 fois plus de surface de terre pour produire de la viande que pour produire du soja, 15 fois + d’eau, 10 fois plus d’énergie, (ndlr: et de misère et de souffrance, pour l’animal comme pour les intestins humains)… :  http://www.alimentation-responsable.com/impact-des-modes-alimentaires-sur-lenvironnement-et-la-disponibilit%C3%A9-alimentaire-mondiale

 

Les fruits sucrés et les céréales sont à égalité si on compare les calories comestibles récoltées par hectare. On produit 5 à 7 tonnes de céréales/HA, contre 20 à 30 T/HA de fruits dans un verger.

100 grammes de récolte apportent au consommateur:

  • 100 g de bananes 89 (k)cal/100g,
  • les fruits entre 50 et 150 (k)cal,
  • les dattes 282 (k)cal,
  • les noix 400 à 700 (k)cal.
  • les céréales 378 (k)cal

Si on fait le bilan en termes de besoins en énergie pour produire:

la permaculture ne demande presque pas d’énergie.

Claude Bourguignon estime qu’il faut investir 12 calories pour obtenir 1 calorie de récolte agricole, tandis que la permaculture demanderait l’investissement d’une calorie pour récolter 12 calories.

l’agriculture exigeait donc de l’esclavage, de la traction animale ou mécanique épuisant les ressources énergétiques.

 

5/ A propos des hommes préhistoriques

Il y a beaucoup de fantasmes autour de la préhistoire, puisque nous n’avons pas d’écrits ni de vidéos pour en témoigner. Ainsi la représentation qu’on fait des hommes préhistoriques est peut être le reflet d’une partie de l’homme « moderne »: rustre, violent, vouté, égoiste, stupide, grognements, tout y passe… mais la théorie de l’évolution est relativisée depuis qu’on trouve des espèces d’hominidés paralléles dont des « évolués » de plus en plus anciens.

Il est vraisemblable que comme aujourd’hui, il existait peut-être différentes tribus et civilisations ayant une alimentation différente les unes des autres; dont des chasseurs et dont des végétariens, en fonction par exemple, du climat.

Les fouilles d’une scène figée par une éruption volcanique du type « cendres » révèle notamment l’harmonie qui régnait entre un groupe d’hommes préhistoriques et des animaux venus s’abreuver en même temps au bord d’un lac: ensemble.

Lors d’une mission de naturalistes dans une forêt primaire qui n’avait jamais été visitée par l’homme, les oiseaux n’avaient pas de distance de fuite face aux hommes, à priori confiants sans expérience de prédation de l’homme sur l’animal.

Comme partout, il y a des détracteurs, qui sont là pour mettre le doute, chercher à mettre sur une voie moins vivante, comme des propagandes qui ne résistent pas à l’examen, comme le « mouvement paléo » dont je discute en répondant point par point à leurs assertions:

Ce mouvement « paléo » fonde sa théorie sur une inexactitude sur les longueurs de nos intestins.

En résumé d’introduction, une personne prétend avoir eu des problèmes de santé après 20 ans de végétalisme, et promeut donc l’omnivorisme en affirmant que c’était la raison de la santé de nos ancètres préhistoriques;

  • la position de l’OMS est formelle : les régimes végétariens et vegetaliens bien équilibrés sont excellents pour la santé et permettent une espérance de vie plus longue.
  • On peut sérieusement douter qu’elle aie réellement été végane lorsqu’elle vante par ailleurs des « producteurs de viande éthique et responsable » et les « bonnes perspectives écologiques des pâturages »…Alors que les véganes et végétariens sont plutôt bien avertis de l’inverse.
  • Elle n’explique pas ni sa maladie ni comment elle aurait établi une relation de cause à effet avec son alimentation..
  • Elle fait abstraction des statistiques et populations qui démontrent les avantages du véganisme végétarien sur la santé.
  • Elle affirme que les ancètres préhistoriques étaient en bonne santé sans étayer son argumentation.
  • En revanche, la dégradation de la santé publique est un fait récent, avec une épidémie de cancers diabète obésité y compris chez les jeunes de la 3ème génération d’enfants depuis que nous mangeons trop d’aliments raffinés, de viande et de produits laitiers; Changement d’alimentation depuis 1920 en amérique, 1945 en europe, 1980 en chine. Comme lors des expériences scientifiques sur populations de rats et chats, le fait de manger anti-physiologique n’a pas de conséquences sur la 1ère génération, mais la dégénerescence s’observe sur la 3ème génération. Inversement, il faut 7 générations bien nourries pour régénérer une espèce dégénérée.

Pour ceux que cela passionnerait, voici une contradiction plus détaillée du « régime paléo »:

dans l’article « analyse et contradiction des arguments pro-omnivores »

 

19 réponses sur “De la chasse aux protéines végétales, zinc, omegas… Habitudes, culture, éducation, souvenirs, croyances, constituent-ils une seconde nature?”

  1. le nombre de commentaires indiqués, non publiés, correspond à des spams de robots, sans aucun rapport avec le sujet. Les votres sont bienvenus, qu’ils soient d’accord ou contradictoires. L’ouverture enrichit le débat.

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